En 2003, la canicule faisait 15 000 décès dans l’hexagone. Douze ans plus tard, les fortes chaleurs faisaient encore plus de 11 000 décès. Si les mesures de prévention ont été renforcées au fil des ans, celles-ci suffiront-elles à réduire cette surmortalité ?

“Il ne peut jamais y avoir zéro mort”. Tels étaient les mots d’Agnès Buzyn, ministre de la Santé, lors du premier épisode caniculaire de cette année au mois de juin. Celle-ci rappelait à nos confrères d’Europe 1 l’impact des fortes chaleurs sur les personnes âgées ou fragiles, qui peuvent “entraîner des morts prématurées”. Ce lundi 22 juillet, la canicule est de retour dans l’hexagone, et devrait durer jusqu’à vendredi. 

Plusieurs décès ont déjà été enregistrés, mais il est encore trop tôt pour dresser un bilan

Le 30 juin dernier, « les pathologies en lien avec la chaleur ont représenté 1,13 % du total des passages aux urgences et 2,83 % de l’activité de SOS médecins pour des motifs de coups de chaleur et hyperthermies”, selon un premier bilan de Santé Publique France. L’organisme, que nous avons contacté, estime toutefois “qu’il est encore trop tôt pour dresser un bilan”…

  Lire…