L’incinération augmente tandis que les demandes d’inhumation diminuent. Mais depuis la loi de 2008, il n’est plus possible de faire ce que l’on veut avec les cendres d’un défunt. Les mettre au colombarium, les étendre dans la nature ou les garder à la maison, on fait le point sur les pratiques autorisées et celles qui ne le sont pas.

Les cendres peuvent rester 1 an au crématorium

Selon la Fédération française de crémation, 36% des personnes décédées ont opté de leur vivant pour la crémation, contre seulement 1% en 1980. En zone urbaine, le chiffre des crémations atteint même 60%. Et la pratique devrait continuer à se développer, selon le baromètre 2009 du Credoc consacré aux pratiques des Français liées aux obsèques, 50% des 40 – 49 ans ont l’intention d’avoir recours à la crémation. En 2008, le gouvernement a revu la législation funéraire afin de donner un cadre strict et légal à la crémation.

Que dit la loi ? La crémation doit avoir lieu 6 jours au plus après le décès. Les cendres sont conservées dans une urne cinéraire qui peut être gardée au crématorium durant une période d’un an. Passé ce délai, les proches doivent choisir où mettre les cendres. « Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu…

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