En cas de crise cardiaque, le coeur s’arrête mais pas nécessairement le reste du corps. Le cerveau, lui, fonctionnerait encore quelques secondes et pourrait même permettre au patient d’être conscient de ce qu’il se passe. 

Une crise cardiaque n’est pas forcément synonyme de mort cérébrale. Des chercheurs ont mis en place une étude permettant de justifier cette découverte publiée en décembre 2014 dans le Journal officiel du conseil européen de réanimation. Selon eux, l’arrêt cardiaque d’un patient déclaré comme mort peut tout à fait être conscient durant quelques secondes de tout se qu’il se passe autour de lui. Se déroulant dans cinq hôpitaux au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Autriche, près de 140 personnes ont été interrogées après un arrêt cardiaque. 85 d’entre-elles ont rapporté n’avoir aucun souvenir ni conscience de quoique ce soit pendant l’arrêt cardiaque cependant 55 patients ont quand à eux décrit une « sensation, un souvenir de quelque chose » sans pouvoir exactement formuler de quoi il s’agissait. « Cela suggère que davantage de personnes puisse avoir une activité mentale mais que leurs souvenirs leur échappent, soit en raison des lésions cérébrales consécutives à l’…

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