Indispensable pour permettre à de nombreuses personnes de continuer à vivre, le don d’organes suscite de nombreuses interrogations. Notamment sur ce que devient le corps du défunt, une fois les prélèvements effectués. Le Professeur Olivier Bastien, directeur Prélèvement Greffe organes – tissus à l’Agence de la biomédecine, lève le voile sur ces mystères.
En quoi consiste un don d’organes ?
Il s’agit d’un acte gratuit et anonyme consistant à donner, après sa mort, un ou plusieurs de ses organes à des personnes malades, en attente de greffes. En France, la loi considère que tout le monde est donneur d’organes (peu importe l’âge) s’il n’a pas exprimé d’opposition de son vivant. Une fois le certificat de décès signé, avant que des prélèvements puissent être envisagés, le personnel médical doit vérifier si le défunt est inscrit sur le registre national du refus ou s’il avait évoqué son opposition par écrit ou par oral à ses proches.
Un corps respecté pendant l’acte
« Des analyses de laboratoire et des examens d’imagerie sont effectués à l’hôpital pour évaluer la qualité des organes et des tissus et trouver les receveurs compatibles avec la personne décédée », explique le Professeur Olivier Bastien, directeur Prélèvement Greffe organes – tissus à l’Agence de la biomédecine. Pendant l’acte à proprement parler, « …