Alors que l’Organisation mondiale de la santé a récemment recommandé l’utilisation d’injections pour perdre du poids afin de lutter contre l’obésité, une nouvelle série d’études et d’alertes soulève des préoccupations. Ces médicaments, appelés analogues du peptide-1 de type glucagon (GLP-1), sont considérés comme un outil puissant dans la prise en charge de l’obésité, mais ils présentent aussi des risques potentiels.
Les risques déjà identifiés
Les autorités sanitaires ont déjà averti sur plusieurs dangers liés à ces traitements. Parmi eux, des modifications du muscle cardiaque, des maladies oculaires graves ou encore des complications lors de la grossesse chez les femmes sous contraceptifs oraux. Récemment, c’est le volet psychiatrique qui a été mis en avant. La question est notamment posée en Australie : ces médicaments peuvent-ils provoquer ou accentuer des idées suicidaires chez certains patients ?
Les médicaments concernés
Les traitements à base de GLP-1 sont principalement utilisés pour traiter le diabète de type 2 et, plus récemment, pour aider à la perte de poids. Ils fonctionnent en réduisant à la fois la glycémie et l’appétit. Ces médicaments, comme le sémaglutide (connu sous les noms d’Ozempic, Wegovy ou Mounjaro), ont connu un grand succès, notamment auprès des célébrités. Cependant, ils peuvent entraîner des effets secondaires, tels que nausées, vomissements ou douleurs abdominales.
Une étude menée en 2024 avait déjà révélé un lien entre ces injections et une augmentation de 106 % des idées suicidaires. Face à la recrudescence de cas rapportés en 2025, l’administration australienne a publié un avertissement. Elle recommande aux patients prenant ces médicaments d’être attentifs à tout changement d’humeur ou de comportement.
Que faire si vous utilisez ces injections ?
Si vous êtes sous traitement avec un analogue du GLP-1 :
- Informez immédiatement votre médecin en cas de dépression, d’aggravation d’un état dépressif, de pensées suicidaires ou de tout changement inhabituel d’humeur ou de comportement.
- Ne pas arrêter le traitement sans l’avis d’un professionnel de santé. Un arrêt brutal peut avoir des conséquences sur votre santé physique et mentale. Toute décision doit être prise en concertation avec un médecin.








