Dans l’espoir d’endiguer la pandémie de COVID-19, le gouvernement a adopté un texte au début du déconfinement donnant la possibilité aux médecins de communiquer des données personnelles sur la santé d’un patient sans son consentement. Est-ce que ce texte marque la fin du secret médical.
Au premier jour du déconfinement, l’article L 1110-4 du Code de la santé publique qui encadre le secret médical, a été modifié. Les médecins ont désormais la possibilité de transmettre « des données relatives aux personnes atteintes par ce virus et aux personnes ayant été en contact avec elles » au système d’information Contact Covid, et cela « sans le consentement des personnes intéressées ».
Cette plate-forme récence les malades et identifier les personnes avec lesquels ils ont été en contact, présentant un potentiel risque d’infection, afin entre autres de réaliser des enquêtes sanitaires.
Ce dispositif, mis en place « aux fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de covid-19 », a obtenu l’aval d’une grande partie des professionnels de santé.
Le collège de la Médecine Générale estime qu’ »il s’agit bien d’une nécessité scientifique, humaine et éthique que de s’efforcer de prévenir…