Un foyer de cas d’encéphalite à tiques a été décelé dans l’Ain. Contre toute attente, l’origine de la transmission du virus serait alimentaire et un « retrait-rappel » a été effectué sur des fromages au lait cru de chèvre et de vache. Si les autorités ont d’abord soupçonné une recrudescence de cas de Covid-19, l’Académie de médecine appelle à élargir les diagnostics en cas de symptômes de coronavirus survenant cet été.
L’encéphalite à tiques, ou méningo-encéphalite à tiques, est une maladie infectieuse due au virus TBE (Tick-Borne Encephalitis) du genre Flavivirus. Ce virus se transmet par la morsure d’une tique. Avec une incidence moyenne de 20 cas par an, la France n’est pas une région d’endémie pour la TBE, or, cette zoonose semble en phase de recrudescence. Il se trouve qu’elle progresse de façon importante chez nos voisins (Suisse, Allemagne).
« La survenue récente d’un foyer d’encéphalites à tiques (désignée par l’acronyme TBE, pour Tick-borne encephalitis) dans le bassin d’Oyonnax, département de l’Ain, a d’abord fait évoquer le diagnostic de Covid-19« , alertent l’Académie nationale de médecine et de l’Académie Vétérinaire de France.
En effet, l’évolution de la TBE se manifeste par un syndrome pseudo-grippal. Les patients concernés ressentent…