Advil, Nurofen, Toprec… les anti-inflammatoires non stéroïdiens pourraient être à l’origine de complications infectieuses graves. L’Agence nationale de sécurité du médicament appelle à la prudence et dévoile quelques recommandations.
En cas de migraine ou de fièvre légère, un des premiers réflexes est de prendre un ibuprofène. Mais à en croire les résultats d’une enquête demandée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), ce ne serait pas une si bonne idée… Les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent, en effet, entraîner des complications infectieuses graves.
L’ibuprofène et le kétoprofène à l’origine de complications infectieuses graves
Cette enquête a été réalisée par les centres régionaux de pharmacovigilance de Tours et de Marseille, qui se sont focalisés sur deux anti-inflammatoires couramment indiqués dans la fièvre et les douleurs légères à modérées. A savoir l’ibuprofène (Advil, Nurofen, Upfen…) et le kétoprofène (Profenid, Ketum, Toprec…).
Entre les années 2000 et 2018, 337 cas de complications infectieuses sérieuses dues à l’ibuprofène ont été enregistrées, et…