Menée sur des souris, une nouvelle étude canadienne démontre que des perturbations récurrentes du sommeil chez les adolescents peuvent augmenter le risque de développer une dépression à l’âge adulte.
Un adolescent qui dort mal a plus de risques de devenir dépressif à l’âge adulte. C’est ce que révèle une étude canadienne menée par l’université d’Ottawa et publiée dans Behavioral Brain Research. Elle révèle en effet que des perturbations récurrentes du sommeil pourraient être l’une des causes sous-jacentes de la dépression chez les adolescents et se répercuter à l’âge adulte. « Les adultes souffrant de dépression ressentent souvent leurs premiers symptômes dépressifs au début de l’adolescence », explique Nafissa Ismail, professeure associée à l’École de psychologie de l’Université d’Ottawa et auteure principale des travaux.
Comme le rapporte Meta Mag, les chercheurs ont réalisé des expériences sur 80 souris pour voir si des retards de sommeil répétés pouvaient affecter la réponse au stress. L’expérience a été réalisée sur des souris adolescentes et adultes, 40 mâles et 40 femelles. Le sommeil de certaines des souris a été volontairement…