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Une nouvelle étude scientifique met en lumière un danger insoupçonné dans notre routine quotidienne. Rester assis pendant de longues périodes pourrait augmenter le risque de développer plusieurs types de cancers.

Les risques liés à la sédentarité

Selon plusieurs recherches internationales, le fait de rester assis trop longtemps dans la journée est associé à un risque accru de certains cancers. Parmi eux, le cancer du colon, du poumon, de l’endomètre ou encore du sein. Les scientifiques expliquent que cette habitude nuit au métabolisme, favorise l’inflammation chronique et affaiblit les défenses naturelles du corps. Il est donc conseillé de bouger davantage chaque jour pour réduire ces risques.

Un rapport alarmant de l’OMS sur la consommation d’alcool

Un rapport récent de l’Agence internationale de recherche sur le cancer (CIRC), branche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), confirme que l’alcool est hautement cancérigène. La consommation d’alcool, très ancrée dans la culture française, serait responsable de sept types de cancers, notamment ceux de la bouche, du foie, de l’œsophage et du sein. Selon l’étude, près de 4 % des nouveaux cas de cancer dans le monde chaque année sont liés à l’alcool.

Les localisations de cancers liées à l’alcool

Le rapport précise que l’alcool est « carcinogène pour l’homme » depuis 1998. Il établit un lien direct entre la consommation d’alcool et sept localisations : bouche, pharynx, larynx, œsophage, côlon-rectum, foie et sein. En France, cela représenterait environ 28 000 nouveaux cas par an. Les chercheurs expliquent que c’est l’éthanol et ses dérivés, notamment l’acétaldéhyde, qui endommagent l’ADN et favorisent les mutations responsables des cancers.

Une tendance en augmentation mondiale

Malgré les avertissements, la consommation d’alcool continue de croître dans plusieurs régions du monde, comme en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud-Est ou encore dans les Amériques. En Europe, la consommation reste la plus élevée, même si moins de la moitié de la population connaît le lien avec le cancer. En 2020, l’OMS estime que 741 000 nouveaux cas de cancer ont été liés à l’alcool dans le monde, principalement chez les hommes. L’organisation considère cela comme un « problème majeur de santé publique ».

La consommation d’alcool, même modérée, dangereuse

Contrairement à certaines idées, il n’existe pas de seuil de consommation sans danger. Selon le CIRC, même un verre par jour peut augmenter le risque de cancer. Des niveaux plus élevés, comme deux à six verres par jour ou plus, aggravent la situation. En 2020, cette consommation a causé plus de 100 000 nouveaux cas de cancer. Le Dr Harriet Rumgay rappelle qu’« aucune consommation d’alcool n’est totalement dénuée de risque » et encourage à réduire sa consommation.

Les coûts économiques et sociaux

Les décès liés au cancer attribuable à l’alcool représentent aussi un coût économique important. Selon Femina, ils engendrent environ 4,6 milliards d’euros de pertes de productivité chaque année dans l’Union européenne. L’OMS recommande des politiques strictes : augmenter les taxes, limiter les heures et lieux de vente, interdire la publicité. Une étude montre que doubler les taxes sur l’alcool pourrait prévenir 6 % des nouveaux cas de cancer en Europe en 2019.

Une situation inquiétante en France

En France, l’alcool reste le deuxième facteur de risque évitable de cancer, après le tabac. L’Institut national du cancer estime à 16 000 le nombre de décès annuels dus aux cancers liés à l’alcool. Bien que la consommation ait diminué depuis les années 1960, elle reste parmi les plus élevées d’Europe. Selon l’Institut de Cancérologie de Lorraine, tous les types d’alcool, du vin à la bière, sont concernés. Le risque apparaît dès le premier verre, ce qui souligne qu’une consommation minimale ou l’abstinence est la seule façon de préserver sa santé.

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