L’ANSM annonce la mise en place d’un comité d’experts temporaire face à la mise en avant d’un risque de méningione, sorte de tumeur bénigne du cerveau lié à la prise prolongée de l’acétate de cyprotérone. 

Les inquiétudes se confirment autour de l’acétate de cyprotérone (Androcur®). Déjà sous surveillance de puis 2009, l’ANSM confirme dans un communiqué du 27 août 2018 un risque de méningiome en cas de consommation prolongée du médicament. Le méningiome est une tumeur, dans la plupart des cas bénignes, qui se développe à partir des cellules méningothéliales de l’arachnoïde, c’est-à-dire des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière (les méninges).

Le risque de méningiome multiplié par 7 sur du long terme

L’acétate de cyprotérone, « est un dérivé de la progestérone ayant des propriétés anti-androgéniques. Les indications dépendent du dosage de cyprotérone », rappelle l’ANSM. Ce traitement est prescrit « chez la femme dans le traitement de certaines maladies hormonales se manifestant par une augmentation du système pileux (hirsutisme) et chez l’homme dans certaines formes de cancer de la prostate ».

C’est l’Assurance maladie, associée au service de…

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