À nouveau, un médicament est à l’origine d’un scandale sanitaire. Sur la sellette cette fois ? L’Androcur®. L’Ansm vient de confirmer le risque de tumeur cérébrale causé par ce traitement hormonal. Prescrit contre l’acné, la pilosité ou le cancer de la prostate, ce dernier a fait de nombreuses victimes. Parmi elles, Géraldine. Après 12 ans de prise d’Androcur®, on lui découvre 5 tumeurs cérébrales. Son témoignage est bouleversant.

Depuis les années 80, Androcur®, mis au point par le Laboratoire Bayer, était prescrit à des patients victimes d’hyperpilosité, d’acné ou encore pour atténuer les effets secondaires du cancer de la prostate.

Mais sur la sellette depuis fin 2018, l’acétate de cyprotérone, commercialisé sous le nom Androcur®, a de quoi faire peur. Ce traitement hormonal multiplie par 20 le risque de méningiomes, c’est-à-dire de tumeurs cérébrales. Et depuis juin 2019, plus de doutes possibles : Androcur® et ses génériques sont considérés comme dangereux, voire mortels, selon l’Ansm (l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).

« Je n’ai plus besoin de m’épiler grâce à Androcur®… mais j’ai 5 tumeurs cérébrales »

Hélas, depuis ses débuts, Androcur® a été prescrit à des centaines de milliers de femmes. Rien qu’en…

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