Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont une nouvelle fois pointés du doigt en raison de leur lien avec la survenue d’une arythmie cardiaque, la fibrillation auriculaire. Explications.

Ils étaient déjà accusés d’augmenter le risque de crise cardiaque. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) font aujourd’hui l’objet d’une nouvelle étude qui les implique dans la survenue de fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque ou arythmie. Cette recherche, conduite par des scientifiques de l’Institut de Recherche de Santé National de Miaoli, Taiwan, est publiée dans le journal British Pharmacological Society le 20 mars 2018.

Un risque de fibrillation auriculaire élevé de 18%

Les chercheurs se sont appuyés sur les données de santé récoltées entre 2001 et 2013 de 57 058 participants dont la moitié souffrait de fibrillation auriculaire et l’autre moitié ne présentait pas de maladie du cœur. Ils ont comparé leur condition cardiaque à leur prise de médicaments antidouleur. Résultat : les participants ayant pris des AINS présentaient un risque de fibrillation auriculaire de 18% plus élevé que ceux n’en ayant pas pris. Plus précisément…

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