Selon une étude de Santé publique France, un risque de surmortalité “significatif” a été constaté autour des usines du bassin de Lacq, dans les Pyrénées. Mais les industries sont-elles en cause ? Pour le moment, le mystère reste entier.
45 usines classées “dangereuses” par les autorités
Que se passe-t-il dans l’atmosphère du bassin de Lacq, cet impressionnant site industriel des Pyrénées-Atlantiques ? C’est une question que se posent les autorités. D’où l’étude menée par Santé publique France, qui a été présentée jeudi 19 décembre à la commission de suivi de site (CSS).
Celle-ci avait pour objectif d’évaluer les potentiels effets délétères des 45 installations entourant le bassin de Lacq.
Cet ancien site d’extraction gazière, exploité pendant plusieurs décennies par le groupe Elf-Aquitaine devenu aujourd’hui Total, a été remplacé par une myriade d’usines chimiques : Sanofi, Arkema, Toray, Lubrizol… Depuis plusieurs années, des riverains du site, dont certains y travaillent, se plaignent d’odeurs asphyxiantes, d’éruptions cutanées, d’irritations oculaires.