Plusieurs avancées majeures auront eu lieu cet été, dans l’affaire de la Dépakine. Après que la responsabilité de l’État ait été reconnue début juillet, le laboratoire Sanofi vient d’être mis en examen pour “homicide involontaire”, ce lundi 3 août.

C’est une nouvelle réconfortante pour les proches des victimes de la Dépakine. Depuis ce lundi 3 août 2020, le laboratoire Sanofi fait l’objet d’une mise en examen supplétive pour “homicide involontaire”. Pour rappel, il était déjà poursuivi pour “tromperie aggravée” et blessures involontaires” depuis le mois de février.

D’après Le Monde, qui a révélé ces informations, “l’information judiciaire vise désormais à déterminer si le laboratoire peut être tenu responsable de la mort en 1990, 1996, 2011 et 2014, de quatre bébés âgés de quelques semaines ou quelques mois, dont les mères, au cours de leurs grossesses, avaient pris de la Dépakine ».

Le laboratoire Sanofi conteste sa mise en examen

« Ce nouveau chef d’accusation est une très grande victoire pour les familles de victimes de la Dépakine. Il faut que ces criminels en col blanc assument leurs responsabilités et fassent…

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