Plus de souvenirs, plus de mémoire, plus de sentiments affectif envers ses proches… S’occuper d’une personne malade touchée par la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée peut être extrêment douloureux pour l’accompagnant. Faire ses adieux à une personne décédée psychologiquement mais pas physiquement est ce qu’on appelle faire un « deuil blanc ». Définition avec notre psychologue, Dr Pascal Anger et Lynne Pion, spécialiste en gestion de deuil. 

Une présence physique mais plus affective

Le deuil blanc n’est pas le même qu’un deuil classique lorsqu’une personne décède. C’est un deuil qui intervient lorsqu’une personne est encore présente physiquement mais perd petit à petit toutes ses capacités affectives, émotionnelles et mémorielles au point de ne plus ressembler à la personne qu’elle était auparavant. C’est au moment où l’on voit une personne perdre la mémoire, changer de personnalité des suites d’une maladie, la plus courante concernée étant la maladie d’Alzheimer. Des changements majeurs vont bousculer la relation de départ entre l’aidant et le malade et ils peuvent rendre difficile la situation. Les proches qui en sont témoins sont en très grande souffrance, celle de voir un être cher lentement se détériorer. C’est là que le deuil blanc commence. Ils doivent apprendre à envisager une nouvelle vie aux côtés de leur proche même si ce dernier est encore présent physiquement. « …

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