Le quotidien espagnol El País rapporte qu’à Séville, une femme de 22 ans et un adolescent de 15 ans sont morts des suites d’une greffe de rein d’un donneur infecté par le virus de l’herpès. Des cas extrêmement rares qui ont toutefois poussé l’Organisation nationale des greffes (ONT) à revoir ses protocoles.

En juillet 2018, deux patients espagnols âgés de 22 ans et 15 ans sont décédés à quelques heures d’intervalle après avoir reçu une greffe de rein, rapporte le quotidien El País. Ce don d’organes avait été réalisé par un même donneur, infecté par le virus de l’herpès simplex (HSV). L’affaire a poussé l’Organisation nationale des greffes (ONT) à « revoir ses protocoles d’action, en collaboration avec les sociétés scientifiques ».

Les patients décédés n’étaient pas immunisés naturellement contre l’herpès

L’hôpital Virgen del Rocio de Séville, où les patients étaient hospitalisés, explique par ailleurs dans un communiqué qu’une troisième personne serait décédée après avoir également reçu un tissu du donneur. L’établissement précise toutefois que le virus de l’herpès n’est pas en cause dans ce cas : « la pathologie sous-jacente du patient et la complexité de l’intervention » lui ont en effet été fatales.

Les interventions s’étaient…

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