L’Ibuprofène, anti-inflammatoires non stéroïdien, a des contre-indications anciennes et une plus récente. Découvrez dans quelles situations la prise d’Ibuprofène est déconseillée voire contre-indiquée, surtout en automédication.
Si vous présentez une infection
« Il existe une situation particulière dans laquelle il ne faut pas prendre d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, dont l’ibuprofène, en première intention et en automédication : lorsqu’il y a un risque d’aggravation d’une infection sous-jacente » informe le Pr Nicolas Authier, Chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Clermont-Ferrand et directeur de l’Observatoire Français des Médicaments Antalgiques (OFMA).
On savait que les AINS pouvaient masquer les signes d’une infection. Des données récentes ont révélé que ces médicaments pouvaient en fait aggraver une infection, jusqu’à entraîner des décès, en cas d’infections intra-cérébrales notamment. (1) « Le risque existe dès qu’il y a une étiologie infectieuse : infections cutanées, ORL, infections…