Pierre, bâton, feuilles de marronnier, leurs propres habits… pendant des siècles, les hommes ont utilisé ce qu’ils avaient sous la main pour s’essuyer après avoir fait leurs besoins. Il a fallu atteindre le 19ᵉ siècle pour voir apparaitre une proposition bien plus hygiénique : le papier toilette. Coup de projecteur sur cette invention plus habituée au petit-coin.
La ruée dans les rayons du papier-toilette dans les supermarchés à l’annonce du premier confinement l’a bien mis en évidence : ne plus avoir de rouleaux chez soi est une peur quasi fondamentale. Pourtant, nous avons vécu sans, pendant des siècles.
Comment s’essuyait-on avant le papier toilette ?
Pendant l’antiquité, les techniques variaient pour s’essuyer après avoir fait ses besoins, selon les cultures. Si les Grecs n’utilisaient pas directement leurs mains, ils misaient sur leurs vêtements, des fragments de céramique ou encore des cailloux lisses. En plus des pierres, les Romains nettoyaient leurs parties intimes avec un bâton dont l’extrémité était recouverte d’un tissu. L’accessoire était rincé avec de l’eau salée.
Toutefois, ces techniques n’étaient pas sans risque. Ces objets pouvaient provoquer des irritations…