Ce mardi 22 juin marque la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs. Saviez-vous qu’il est possible de donner de son vivant ? C’est ce que nous explique Benoît Averland, de l’Agence de biomédecine.
En France, en moyenne, 600 greffes de rein sont réalisées chaque année à partir du don d’organes du vivant. « L’objectif de l’Agence de Biomédecine (établissement public qui gère les greffes en France, NDLR), est d’atteindre les 1.000 greffes par an grâce aux dons de personnes vivantes », estime Benoît Averland, directeur adjoint de l’Agence de la biomédecine, avant de préciser : « Les chances de réussite sont plus importantes lorsque le donneur est en vie plutôt qu’en état de mort cérébrale ». Il y a plusieurs explications à cela. « Dans le cas d’une greffe du vivant, le donneur et le receveur se trouvent dans des salles d’opération conjointes. Le délai d’ischémie (le moment pendant lequel l’organe n’est pas vascularisé) est très faible. Autre avantage, le donneur est en pleine santé. On est assuré qu’il ne présente pas de comorbidités ».
Mais alors quels dons d’organes peut-on…