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Constipation chronique : une cause inattendue révélée par la gynécologue

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Une femme sur sept souffre de constipation, et beaucoup vivent avec une constipation chronique. Elles pensent souvent que cela est dû à une alimentation pauvre en fibres. Pourtant, même en augmentant leur consommation de fruits et légumes, en buvant plus d’eau et en étant plus actives, elles ne constatent pas d’amélioration.

C’est parfois lors d’une consultation chez la gynécologue que ces patientes découvrent qu’une autre cause explique leur transit ralenti. Une cause fréquente, mais peu connue, qui peut passer inaperçue.

Quand la constipation est liée au plancher pelvien

Les médecins considèrent qu’une constipation chronique se définit par moins de trois selles par semaine. Si l’alimentation, l’hydratation, l’activité physique, le stress ou certains médicaments peuvent en être la cause, ces facteurs ne sont pas toujours suffisants. Lorsque les selles sont rares, dures et qu’une sensation de blocage persiste malgré tout, il faut examiner la mécanique des muscles du bassin.

Ces muscles constituent le plancher pelvien, qui soutient la vessie, le rectum et l’utérus. Ils se contractent pour contrôler la continence, puis se relâchent pour permettre l’évacuation. En cas de dysfonctionnement, cette coordination est perturbée. Selon la Mayo Clinic, environ la moitié des personnes souffrant de constipation chronique présentent un Dysfonctionnement du Plancher Pelvien (DPP). Cela peut empêcher une évacuation complète des selles, explique Carolyn Botros, urogynécologue.

Les raisons pour lesquelles le plancher pelvien bloque le transit chez la femme

Chez la femme, ces muscles sont fortement sollicités : ils soutiennent l’utérus durant la grossesse, subissent l’accouchement et les fluctuations hormonales. Lorsqu’ils se crispent en permanence, ils retiennent, en quelque sorte, les selles. Dr Nissrine Nakib, professeur d’urologie, précise que cela peut empêcher le passage normal des selles. Les selles restent plus longtemps dans le côlon, l’eau est réabsorbée, leur volume augmente, ce qui complique leur évacuation et exerce une pression supplémentaire sur le périnée.

Ce cercle vicieux peut provoquer des douleurs, et aggraver les spasmes musculaires du plancher pelvien. Outre les difficultés à aller à la selle, ce syndrome peut aussi entraîner des problèmes pour vider la vessie, des mictions douloureuses, des douleurs lombaires ou lors des rapports sexuels. Lorsqu’un ou plusieurs de ces signes apparaissent, il est conseillé d’en parler à un médecin. Quelques indices doivent alerter :

  • Moins de trois selles par semaine, très dures ou en petits morceaux.
  • Besoin de pousser fortement pour évacuer, sensation de blocage rectal.
  • Envies fréquentes d’uriner, impression que la vessie n’est jamais totalement vide.

Les recommandations du gynécologue pour la constipation

Les médecins proposent souvent une rééducation périnéale avec un kinésithérapeute spécialisé. L’objectif n’est pas uniquement de renforcer ces muscles, mais surtout de leur apprendre à se relâcher. Cela passe par des exercices de respiration abdominale, une posture adaptée lors de l’utilisation des toilettes, et la coordination entre respiration et ouverture du périnée.

Selon la gynécologue, il faut travailler sur ces techniques de relaxation, apprendre à respirer par le ventre, à ouvrir le plancher pelvien en cas de constipation, pour faciliter l’évacuation des intestins.

Grippe K : le symptôme à ne pas ignorer chez les seniors en pleine explosion

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Alors que le variant K de la grippe se propage rapidement en France, les médecins alertent sur un symptôme à ne pas ignorer, surtout chez les personnes de plus de 60 ans.

Une épidémie en accélération

Le variant K circule largement, entraînant une hausse des cas de fièvre et de toux. Selon le bulletin de Santé publique France du 10 décembre, l’activité grippale augmente fortement dans toutes les tranches d’âge, aussi bien en ville qu’à l’hôpital. Cette situation ressemble à celle de l’année précédente à la même période.

Un tableau clinique inchangé, mais plus brutal

Malgré cette forte circulation, la nature de la maladie ne change pas fondamentalement. La grippe reste une infection respiratoire aiguë causée par le virus influenza. Chaque hiver, elle provoque entre 2 et 6 millions de cas en France, avec une fièvre soudaine, des courbatures et une grande fatigue. Cependant, avec le variant K, certains symptômes apparaissent de façon plus intense, notamment chez les personnes âgées.

Quels sont les signes à surveiller au quotidien ?

La grippe liée au variant K se manifeste comme une grippe saisonnière classique, mais avec des symptômes souvent plus forts. La fièvre peut dépasser 39 °C, accompagnée de frissons, de courbatures, de maux de tête, d’une toux sèche et douloureuse, d’un mal de gorge, ainsi qu’un nez bouché ou qui coule. La fatigue est également très importante.

Le délai d’incubation est généralement entre 24 et 48 heures, pouvant aller jusqu’à 72 heures. La contagiosité commence parfois avant l’apparition des premiers symptômes et peut durer environ six jours. La maladie dure en moyenne 3 à 7 jours, la fièvre durant 3 à 5 jours. La toux peut persister jusqu’à trois semaines, tout comme la fatigue, qui peut durer une à deux semaines, en particulier chez les personnes âgées ou fragiles.

Une fatigue extrême après 60 ans

Chez les personnes de plus de 60 ans, la maladie peut être plus violente et la récupération plus longue. Le symptôme qui doit alerter est une fatigue intense et inhabituelle. Il ne s’agit pas d’un simple coup de fatigue, mais d’un épuisement qui peut empêcher de se lever ou de faire ses activités quotidiennes. Cette fatigue profonde peut indiquer une atteinte plus grave des poumons ou d’autres organes, surtout chez les personnes déjà fragilisées.

Une fatigue extrême associée à d’autres signes doit conduire à consulter rapidement. En cas de fièvre persistante, d’essoufflement, de douleurs thoraciques, d’une toux qui s’aggrave ou de malaise général avec confusion ou chute de l’autonomie, une prise en charge médicale est essentielle.

Prendre en charge la grippe et se protéger

Pour les personnes ne présentant pas de signes d’alerte, le traitement repose principalement sur du repos, une hydratation régulière et la prise de paracétamol pour faire baisser la fièvre et soulager les douleurs. Le Dr Pierre Parneix rappelle que la grippe est causée par un virus, et que les antibiotiques ne sont pas efficaces contre cette maladie virale. De plus, leur utilisation peut nuire aux bonnes bactéries de l’organisme.

En cas d’aggravation brutale ou si l’état ne s’améliore pas après 72 heures, surtout chez les seniors, les femmes enceintes, les nourrissons ou les personnes immunodéprimées, il est crucial de consulter rapidement. Les symptômes alarmants comprennent une fièvre persistante, des difficultés respiratoires, des douleurs thoraciques ou un malaise avec confusion.

Pour réduire le risque de formes graves, la vaccination annuelle est fortement recommandée à partir de 65 ans et pour les personnes à risque. Il est également conseillé de respecter les gestes barrières : porter un masque lors de symptômes, se laver régulièrement les mains et aérer les pièces.

Ralentir le vieillissement : découvrez comment votre mode de vie influence votre âge biologique

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Le temps qui passe détermine l’âge chronologique d’une personne, mais son âge biologique dépend de l’état de son métabolisme. Ce dernier peut être influencé par le mode de vie et les choix personnels.

Différents facteurs tels que le sommeil, l’alimentation, l’exposition à la pollution ou encore l’activité physique peuvent affecter cet âge biologique. Bien qu’il n’existe pas de méthode universellement reconnue pour le mesurer, plusieurs médecins affirment pouvoir ralentir leur vieillissement intérieur. Par exemple, le Dr Michael Roizen, anesthésiste et responsable du bien-être à la Cleveland Clinic, indique avoir réduit son âge biologique de 20 ans, le ramenant à environ 58 ans. Il partage ses conseils dans ce domaine.

1. Favoriser les aliments entiers

Le régime méditerranéen, aussi appelé régime crétois, s’inspire des habitudes alimentaires des populations de la Méditerranée. Il privilégie la consommation de fruits, légumes, légumineuses, protéines maigres et produits laitiers faibles en matières grasses. Ce régime valorise aussi le partage des repas en famille ou entre amis, dans une ambiance détendue.

Les bienfaits de cette alimentation sont nombreux. Elle contribue à renforcer le système immunitaire, à protéger le cœur et à diminuer les risques de diabète de type 2, d’obésité et de cholestérol mauvais. Selon le Dr Roizen, ses principales sources de protéines animales sont la truite et le saumon, riches en vitamine D et en acides gras oméga-3.

2. Manger un gros petit-déjeuner, un dîner léger

Selon un adage populaire, il faut manger comme un roi le matin, comme un prince à midi, et comme un pauvre le soir. Le Dr Roizen pratique l’inverse : il fait un gros repas au déjeuner et un dîner léger. Des études montrent que le métabolisme est plus actif le matin, ce qui permet de brûler davantage de calories en début de journée.

Les recommandations officielles conseillent que le petit-déjeuner représente environ 25 % de l’apport calorique journalier, le déjeuner 40-45 %, la collation 5 % et le dîner 25-30 %. Manger léger le soir favorise une meilleure digestion et un sommeil plus réparateur. Le médecin nutritionniste Laurent Chevallier explique qu’un dîner léger, mais équilibré, aide à mieux dormir et évite les fringales nocturnes.

Un dîner idéal pourrait comporter une portion de protéines (100 à 150 g), des légumes, un peu de féculents ou de légumes secs, un yaourt, un fruit frais ou en compote. Il doit rester raisonnable en quantités et éviter les aliments frits ou riches en mauvais gras.

3. Imiter les effets du jeûne une fois par mois

Depuis plusieurs années, le Dr Roizen suit un régime de longévité élaboré par le professeur Valter Longo, de l’Université de Californie du Sud. Ce programme consiste à limiter ses calories pendant cinq jours par mois pour imiter les effets du jeûne. La réduction calorique doit être d’environ la moitié des besoins quotidiens, soit moins de 1000 calories par jour, en privilégiant légumes et oléagineux.

Selon l’étude de Longo, cette pratique pourrait faire baisser l’âge biologique de 2,5 ans en seulement trois mois. Lors de cette période, les participants consommaient environ 1000 calories le premier jour, puis environ 700 calories du deuxième au cinquième jour.

4. Respecter une fenêtre alimentaire entre 11h et 19h

Le Dr Roizen pratique également le jeûne intermittent, en ne mangeant qu’entre 11 heures et 19 heures. Bien que cette méthode fasse encore débat dans le milieu médical, il affirme ressentir une amélioration de son énergie, de son sommeil et de sa vitalité. Il souligne qu’après 16 heures de jeûne, il se sent en pleine forme et beaucoup plus énergique.

Conseils supplémentaires

Un autre médecin américain, le Dr Mark Hyman, partage également ses astuces de longévité. Il affirme avoir un âge biologique de 40 ans alors qu’il en a 64. Chaque matin, il commence par une séance de méditation, puis boit un café. Il pratique aussi la musculation pour maintenir sa santé musculaire et éviter les douleurs dorsales. Son petit-déjeuner favori comprend des fruits rouges, des graines de chia et de chanvre.

Senior : La Région lance le Pass’Région Gratuit pour booster votre pouvoir d’achat

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La Région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé le PASS’Région Senior, un nouveau dispositif destiné aux personnes de plus de 65 ans. Ce pass gratuit vise à soutenir le pouvoir d’achat des retraités et à faciliter leur mobilité.

Inspiré du PASS’Région Jeunes, déjà bien connu des lycéens, ce nouveau programme fonctionne comme une carte de réductions et d’avantages. Il est accessible gratuitement sur inscription et donne accès à plus de 1 400 partenaires régionaux, tels que des librairies, des sites touristiques, des commerces locaux, des clubs sportifs et des compagnies de transport.

Un soutien pour le quotidien des retraités

Des réductions sur les billets de train

Les retraités de plus de 65 ans peuvent bénéficier de réductions importantes sur les trains régionaux. Ces avantages leur permettent de voyager à moindre coût dans toute la région. C’est une aide précieuse pour ceux qui souhaitent rendre visite à leur famille, se déplacer pour des rendez-vous médicaux ou profiter de loisirs. En période d’augmentation des prix des transports, cette mesure contribue à préserver leur pouvoir d’achat et à maintenir leur mobilité, essentielle pour leur autonomie et leur qualité de vie.

Une cagnotte de 15 euros pour les loisirs

Chaque carte PASS’Région Senior est créditée d’une cagnotte annuelle de 15 euros. Cet argent peut être utilisé dans les librairies partenaires ou pour des activités culturelles et de loisirs. Cela encourage les retraités à continuer de s’investir dans des activités qui stimulent leur esprit et renforcent leur lien social. Qu’il s’agisse d’acheter un livre, de visiter une exposition ou d’assister à un concert, cette cagnotte facilite l’accès à la culture et soutient les commerces locaux. Elle reflète la volonté de la région de promouvoir un « bien-vieillir » actif et curieux.

Des avantages touristiques et culturels

Le dispositif offre également des réductions dans plusieurs sites touristiques emblématiques de la région. Par exemple, les détenteurs de la carte peuvent bénéficier de 5 euros de réduction sur l’entrée du Parc des Oiseaux ou du Grand Parc d’Andilly. Ces avantages incitent les seniors à explorer ou redécouvrir le patrimoine local, tout en favorisant les sorties en plein air et les activités physiques. En multipliant les possibilités de découvertes, le PASS’Région Senior contribue à renforcer le lien social et à lutter contre l’isolement.

Comment obtenir et utiliser le PASS’Région Senior ?

Une inscription simple et gratuite

Pour obtenir le PASS’Région Senior, la procédure est facile. Les retraités peuvent s’inscrire en ligne via le site officiel ou télécharger une application mobile dédiée. Il suffit de créer un compte en fournissant ses informations personnelles, puis de valider l’inscription par mail. Une autre option consiste à remplir un formulaire papier pour ceux qui sont moins à l’aise avec le numérique. La carte leur est ensuite envoyée directement à domicile, sans complication.

Une utilisation pratique au quotidien

Le pass est conçu pour être simple à utiliser. Les bénéficiaires peuvent consulter la liste des partenaires en temps réel via l’application ou le site internet. Lors de leurs achats ou de leurs déplacements, ils présentent leur carte pour bénéficier des réductions. Cette simplicité facilite une utilisation régulière, que ce soit pour les transports, les loisirs ou les sorties culturelles.

Un dispositif en développement

La Région prévoit d’étendre progressivement les avantages du PASS’Région Senior. Dès 2026, de nouvelles associations sportives et culturelles devraient rejoindre le réseau de partenaires, offrant encore plus de possibilités aux bénéficiaires. Cette évolution traduit la volonté de renforcer l’accompagnement des seniors et de diversifier les offres. Le dispositif pourrait ainsi devenir un outil clé pour dynamiser socialement et culturellement la vie des retraités, en répondant à leurs besoins spécifiques.

Peau brillante : ce qu’elle révèle sur votre santé et comment l’enrayer

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Une peau qui brille peut être perçue comme un signe de beauté ou de bonne santé. Cependant, dans certains cas, cette brillance peut révéler des déséquilibres ou des problèmes spécifiques. Comprendre ce que votre peau veut vous dire peut vous aider à adapter votre routine de soins, à mieux gérer votre santé et à éviter certains problèmes dermatologiques.

Les causes principales de la brillance excessive de la peau

Une production accrue de sébum

Le sébum est une substance naturelle produite par les glandes sébacées pour protéger et hydrater la peau. Quand sa production est excessive, la peau devient très brillante. Elle peut aussi donner une sensation de gras, dilater les pores, et favoriser l’apparition d’acné. Cette surproduction est souvent liée à des facteurs hormonaux, comme la puberté, le stress, ou encore des déséquilibres hormonaux liés à la ménopause ou à certaines maladies.

Une peau grasse ou mixte

Les personnes avec une peau grasse ou mixte ont naturellement tendance à produire plus de sébum, surtout sur la zone T (front, nez, menton). La brillance est alors une caractéristique normale de ce type de peau. Toutefois, si cette brillance devient très marquée ou s’accompagne de imperfections, il peut être utile d’adopter une routine spécifique pour réguler la production de sébum.

Les facteurs externes

  • Climat chaud et humide : La chaleur et la transpiration favorisent la production de sébum, rendant la peau plus brillante.
  • Exposition au soleil : Le soleil peut stimuler la sécrétion de sébum, surtout si la peau se déshydrate.
  • Produits inadaptés : Certains soins ou cosmétiques trop riches ou mal adaptés peuvent obstruer les pores et augmenter la brillance.

Une mauvaise hygiène ou une sur-stimulation

Se laver la peau de façon excessive ou utiliser des produits agressifs peut perturber l’équilibre naturel de la peau, provoquant une surproduction de sébum. Toucher souvent son visage ou utiliser des accessoires sales peut aussi accentuer la brillance et favoriser l’apparition d’imperfections.

Ce que la brillance de la peau peut révéler sur votre santé

Un excès de sébum lié à des déséquilibres hormonaux

Chez les adolescents ou lors de fluctuations hormonales, comme la grossesse ou la ménopause, la production de sébum peut augmenter. Certaines pathologies, telles que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), peuvent également entraîner une production excessive de sébum.

Une alimentation déséquilibrée

Consommer trop de sucres rapides, de graisses saturées ou de produits laitiers peut favoriser l’excès de sébum. Une alimentation pauvre en fruits et légumes, et riche en aliments transformés, peut aussi nuire à la santé de la peau.

Le stress et le mode de vie

Le stress chronique influence la production hormonale, notamment le cortisol, qui peut stimuler la sécrétion de sébum. Le manque de sommeil ou une vie sédentaire fragilisent aussi la peau et peuvent augmenter sa brillance.

Une déshydratation ou un mauvais hydratant

Une peau déshydratée peut produire plus de sébum pour compenser le manque d’hydratation. Utiliser des produits inadaptés ou ne pas boire suffisamment d’eau peut accentuer la brillance et rendre la peau encore plus grasse.

Comment gérer et réduire la brillance de la peau

Adopter une routine de soins adaptée

  • Nettoyer en douceur : Utiliser un nettoyant doux, sans alcool ni savon agressif, deux fois par jour, pour éliminer l’excès de sébum sans dessécher la peau.
  • Produits matifiants : Privilégier des soins contenant de l’argile, de l’acide salicylique ou de la niacinamide, qui régulent la production de sébum et absorbent l’excès de brillance.
  • Hydrater sans alourdir : Choisir des crèmes légères, non comédogènes, pour maintenir l’hydratation sans augmenter la brillance.
  • Protéger du soleil : Appliquer une crème solaire adaptée pour éviter que le soleil n’aggrave la production de sébum.

Adopter un mode de vie sain

  • Alimentation équilibrée : Consommer des fruits, légumes, grains complets, et limiter sucres rapides, graisses saturées et produits laitiers.
  • Gérer le stress : Pratiquer la méditation, le yoga ou la respiration profonde pour réduire la production de cortisol.
  • Hydratation : Boire suffisamment d’eau pour éviter la déshydratation cutanée.
  • Éviter de toucher son visage : Réduire la transmission de bactéries et éviter d’obstruer les pores.

Consulter un professionnel si besoin

Si la brillance persiste malgré une routine adaptée ou si elle est accompagnée de boutons, irritations ou changements hormonaux, il est conseillé de consulter un dermatologue. Un spécialiste pourra diagnostiquer d’éventuels déséquilibres ou affections cutanées et proposer un traitement approprié.

Les erreurs à éviter pour ne pas aggraver la brillance

  • Se laver trop souvent : Cela peut stimuler la production de sébum supplémentaire.
  • Utiliser des produits agressifs : Ils peuvent fragiliser la peau et augmenter la sécrétion de sébum.
  • Ne pas démaquiller ou nettoyer le soir : Cela peut obstruer les pores et favoriser la brillance.
  • Oublier la protection solaire : Le soleil peut intensifier la production de sébum et rendre la peau plus brillante.

En comprenant ce que votre peau essaie de vous dire lorsqu’elle brille, vous pouvez mieux adapter votre routine et votre mode de vie. L’équilibre entre une hygiène douce, une alimentation saine, la gestion du stress et des soins adaptés permet de retrouver un teint plus mat et équilibré, tout en respectant la santé de votre peau.

Comment les parfums stimulent la mémoire des seniors en Ehpad

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Une agence spécialisée dans le marketing olfactif a réalisé une expérience innovante dans un établissement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). L’objectif était de stimuler la mémoire des résidents en diffusant des parfums soigneusement sélectionnés à certains moments de la journée.

Une initiative sensorielle pour le bien-être des résidents

Ce projet, mené par l’agence Shams Conseils, s’inscrit dans une démarche de bien-être et d’émotion. Pendant six semaines, des points olfactifs ont été installés dans l’Ehpad du Sud-Ouest de la France. Leur but était de provoquer des réactions chez les résidents et de raviver leurs souvenirs, comme une Madeleine de Proust.

Comment s’est organisée l’expérience ?

Les fragrances diffusées comprenaient des odeurs simples et évocatrices, telles que l’herbe coupée, la terre mouillée, la lavande, la madeleine ou encore une note hespéridée. Ces odeurs ont été diffusées en permanence ou à des heures précises, selon un calendrier aléatoire. Certaines notes étaient destinées à détendre en fin de journée, d’autres à dynamiser le matin.

Une collaboration sans recours à la médecine

Les experts de Shams Conseils n’ont pas travaillé avec des médecins ou des spécialistes du grand âge. Leur objectif n’était pas de prouver scientifiquement l’impact des parfums, mais de constater si la présence d’odeurs pouvait améliorer le bien-être des résidents. Selon eux, il est difficile de quantifier précisément cette influence, mais il est évident qu’un parfum peut créer un impact positif.

Les défis rencontrés

Il a été essentiel de connaître le profil des résidents pour choisir des fragrances adaptées à leur perception olfactive. L’équipe a privilégié des odeurs évoquant des lieux communs, comme des souvenirs de vacances, plutôt que des souvenirs intenses. Il fallait aussi tenir compte de l’espace et de l’appropriation par le personnel soignant, qui devait pouvoir expliquer aux résidents pourquoi certaines odeurs leur procuraient telle ou telle sensation. L’objectif était de susciter des moments d’émotion.

Des résultats positifs et des souvenirs ravivés

Trois ans après, l’expérience est considérée comme un succès. La majorité des résidents ont apprécié cette nouvelle approche, qui leur a permis de changer d’atmosphère sans changer d’endroit. La direction de l’Ehpad a confirmé que cette initiative avait apporté un vent de fraîcheur dans leur quotidien.

Une expérience humaine et sensorielle enrichissante

Selon Shams Conseils, cette démarche a eu un effet bénéfique, même si celui-ci reste difficile à mesurer précisément. Sur le plan ludique, elle permet de rompre avec la routine des personnes âgées. Les responsables envisagent déjà de renouveler cette expérience ou de la proposer dans d’autres établissements. L’agence insiste sur le pouvoir de l’olfactif : une odeur peut évoquer des souvenirs datant de plusieurs dizaines d’années, et ainsi toucher profondément chaque personne.

AINS : Attention aux risques cachés en cas de maladie

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Les risques liés à l’utilisation des AINS en cas de maladie

Lorsqu’une personne souffre d’un rhume, d’une angine, d’une otite ou de la grippe accompagnée de fièvre ou de douleurs, il est courant de prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène ou le kétoprofène pour soulager rapidement les symptômes. Cependant, ces médicaments ne sont pas recommandés en première ligne dans ces situations.

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les AINS peuvent masquer certains signes d’une infection bactérienne, notamment celles dues aux streptocoques ou aux pneumocoques. En réduisant la douleur et la fièvre, ils peuvent retarder le diagnostic et la mise en place d’un traitement antibiotique adapté, ce qui peut aggraver l’état de l’infection.

Des complications graves régulièrement signalées

Les autorités sanitaires ont constaté que ce risque n’est pas négligeable. Entre janvier 2019 et juin 2023, 162 cas d’infections bactériennes graves liées à la prise d’ibuprofène ont été déclarés en France, ainsi que 54 cas avec le kétoprofène.

Ces infections ont parfois conduit à des complications sévères comme des sepsis, des chocs septiques, des méningites ou des infections cutanées graves. Au total, douze décès ont été recensés, touchant principalement des enfants et de jeunes adultes en bonne santé.

Dans la majorité des cas, les patients prenaient de l’ibuprofène pour des symptômes grippaux ou des infections ORL telles qu’une angine ou une otite. Le kétoprofène était souvent utilisé pour soulager des douleurs musculaires ou articulaires survenant lors d’un épisode infectieux.

Quel traitement privilégier en cas de fièvre ou de douleur ?

Face à ces risques, les autorités sanitaires recommandent de privilégier le paracétamol pour traiter la fièvre ou la douleur en cas d’infection suspectée. Ce médicament est conseillé pour les angines, rhinopharyngites, sinusites, otites, infections dentaires ou cutanées, ainsi que lors de syndromes grippaux ou de la varicelle.

Le paracétamol doit être utilisé à la dose la plus faible efficace et pour la durée la plus courte possible. Les AINS ne doivent être envisagés qu’en second recours, uniquement après avis médical.

Il est important de consulter un médecin si la fièvre dure plus de trois jours chez l’adulte, si les douleurs persistent plus de cinq jours ou si l’état général s’aggrave. Chez l’enfant, une consultation doit être envisagée plus rapidement selon la situation. Enfin, les personnes qui prennent des AINS de manière prolongée pour une maladie inflammatoire doivent demander un avis médical en cas de suspicion d’infection.

Grippe en hausse : le masque de retour pour vous protéger

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Appel au port du masque face à la montée de la grippe

Le ministère de la Santé insiste sur la nécessité de remettre le masque en France. La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a lancé un appel clair : « S’il vous plaît, on remet les masques ». Elle souligne que ce geste simple reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe.

Une épidémie en forte progression

La grippe se répand rapidement dans toutes les régions françaises. Santé publique France prévoit un pic épidémique entre le 22 et le 28 décembre, juste avant Noël. La situation devient critique avec l’apparition du variant K, une mutation du virus H3N2. Ce nouveau variant, plus transmissible et plus robuste, risque de surcharger les hôpitaux déjà sollicités.

Les recommandations du gouvernement

Pour limiter la propagation, la ministre recommande le port du masque dans les lieux clos et fréquentés, comme les centres commerciaux, supermarchés, musées, ainsi que dans les transports en commun (métro, bus, trains, avions). Elle insiste également pour le porter dès l’apparition des premiers symptômes d’un rhume, tels que toux, mal de gorge ou fièvre. La ministre rappelle que le civisme consiste à porter un masque dès qu’on est malade ou qu’on se trouve dans un endroit à risque.

Elle précise que ce geste simple permet de protéger les autres, notamment les personnes vulnérables. La ministre rappelle également l’importance des trois gestes barrières : le port du masque, le lavage régulier des mains, et l’aération des pièces.

Une situation rassurante malgré la vigilance

Concernant le variant K, la ministre indique qu’il est plus transmissible, mais que le vaccin actuel reste efficace pour prévenir les formes graves. À ce stade, il n’y a pas lieu de s’alarmer, mais la prudence doit rester de mise.

Le masque, un pilier de la prévention

Jusqu’ici, le port du masque était une recommandation. Aujourd’hui, il redevient une mesure centrale pour éviter des restrictions plus strictes. Depuis la mi-novembre, il est obligatoire dans les établissements de santé et médico-sociaux, comme les hôpitaux et les EHPAD. En combinant cette obligation et l’appel au civisme dans l’espace public, le ministère souhaite freiner la transmission du virus avant les fêtes.

Chordome : cette tumeur rare qui peut toucher tout le monde

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Le chordome est une tumeur maligne rare qui se développe dans les os. Elle touche moins d’une personne sur 100 000 habitants et demeure peu connue du grand public. Voici ce qu’il faut savoir sur cette maladie peu médiatisée.

Une maladie rare et peu fréquente

Le chordome concerne principalement les hommes à partir de 50 ans, mais il peut également survenir à tout âge. Selon Camille Decroix, co-fondatrice de l’association Vaincre le chordome, cette tumeur se développe à partir des cellules de la notochorde, une structure présente lors du développement de la colonne vertébrale. La notochorde disparaît normalement durant la grossesse, mais chez certains patients, des cellules de cette structure persistent et peuvent se transformer en tumeur.

Le chordome peut apparaître à trois endroits principaux du corps : le clivus (à la base du crâne), le sacrum (en bas de la colonne vertébrale) et la colonne vertébrale cervicale, thoracique ou lombaire. La répartition de ces localisations est la suivante : 35 % des cas au niveau du clivus, 45 % dans le sacrum, et 20 % dans le reste de la colonne vertébrale.

Des symptômes selon la localisation

Les symptômes varient en fonction de la zone affectée. Par exemple, une jeune femme ayant développé un chordome du clivus à 22 ans raconte avoir souffert de maux de tête très forts. Au début, on pensait à une sinusite, mais un scanner a révélé une tumeur. Lorsqu’un chordome se trouve au niveau du clivus, il peut également provoquer des troubles oculaires ou de la déglutition.

Pour le chordome du sacrum, les symptômes incluent des troubles urinaires, des douleurs dorsales ou des difficultés à s’asseoir. Ces signes apparaissent généralement plus tardivement. Les tumeurs du clivus mesurent souvent 2 ou 3 centimètres au moment du diagnostic, tandis que celles du sacrum peuvent atteindre jusqu’à 10 centimètres. Le diagnostic repose sur un scanner ou une IRM, mais une biopsie est généralement évitée, car elle pourrait disperser les cellules tumorales, qui sont fragiles.

Traitement et avancées médicales

Il n’existe actuellement aucun traitement médicamenteux spécifique pour le chordome. La prise en charge repose essentiellement sur la chirurgie, souvent suivie d’une protonthérapie, une forme de radiothérapie ciblée. L’espoir de la recherche est soutenu par des associations comme Vaincre le chordome, créée en 2018 pour informer, accompagner les patients et soutenir la recherche.

Le centre de référence en protonthérapie est l’Institut Curie, qui participe à des projets de recherche sur cette maladie. Selon l’état de la tumeur, la protonthérapie peut être adaptée, notamment pour des chordomes dédifférenciés, plus agressifs et plus sujets à récidive. Dans certains cas, après la chirurgie, cette thérapie n’est pas toujours recommandée.

Le service de neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière est spécialisé dans l’intervention sur le clivus et le sacrum. Pour les patients pédiatriques, l’association renvoie vers un professeur de l’hôpital Necker. Depuis sa création, Vaincre le chordome a accompagné plus de 200 patients.

Grève des médecins en janvier : ce que vous devez savoir

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Grève des médecins libéraux en janvier : à quoi faut-il s’attendre ?

Les syndicats de médecins libéraux ont annoncé leur intention de faire grève à partir du 5 janvier. Cette mobilisation vise à protester contre le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Plusieurs actions sont également prévues dans le cadre de ce mouvement.

Six syndicats de médecins ont confirmé leur opposition au projet de budget. Ils dénoncent une politique gouvernementale qui, selon eux, « piétine » leur profession. Ils estiment que jamais un gouvernement n’avait lancé autant d’attaques contre la médecine libérale en si peu de temps.

Le 26 novembre dernier, ces syndicats ont décidé d’unir leurs efforts pour une grève commune. Après avoir examiné le texte adopté par l’Assemblée nationale, ils ont choisi de maintenir leur mouvement de protestation. Certaines dispositions du projet restent en effet rejetées par les syndicats.

Vers une mobilisation nationale en janvier ?

Le texte du projet prévoit notamment « l’imposition d’amendes massives aux médecins qui n’utilisent pas le DMP », le dossier médical partagé accessible en ligne. Il évoque aussi une possible baisse des tarifs de l’Assurance maladie pour certains actes techniques.

Face à ces mesures, les syndicats ont décidé d’agir. Médecins pour demain a déjà appelé les cardiologues à suspendre la prise de rendez-vous depuis début décembre. Cette grève pourrait s’étendre à tous les médecins à partir de janvier.

Concernant la date des manifestations, un débat existe. Le syndicat Avenir Spé, regroupant les médecins spécialistes, privilégie la date du 7 janvier, tandis que Médecins pour demain envisage le 10 janvier. Avenir Spé a également demandé un arrêt des consultations et de la permanence en établissement de santé du 5 au 15 janvier.

Une mobilisation en mouvement, notamment vers Bruxelles

Le recours à l’arrêt de travail est une étape clé dans cette contestation. MG France a indiqué qu’elle saisirait le Conseil de l’Ordre des Médecins, puis potentiellement le Conseil constitutionnel. Elle considère que le projet de loi porté par le gouvernement contrevient à la liberté de prescription des médecins.

En attendant, le syndicat souhaite que la mention « sous réserve de validation par le médecin conseil » soit inscrite sur les arrêts de travail, afin de préserver la liberté des praticiens.

Une action spectaculaire se prépare également. Avenir Spé a appelé ses membres à « s’exiler » à Bruxelles à partir du 11 janvier. L’objectif est d’échapper à la réquisition des médecins par les autorités sanitaires. Selon Philippe Cuq, co-président du syndicat, plus de 2 000 médecins se sont déjà inscrits pour bénéficier des transports en bus et des hébergements réservés. La mobilisation reste organisée et ne semble pas prête de s’arrêter, malgré l’absence pour l’instant d’un préavis officiel de grève.

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