Selon des chercheurs de l’université d’Oxford et de l’université d’Edimbourg, cette opération consistant à retirer les lésions pourrait en réalité aggraver les douleurs.
Une femme sur dix souffre d’endométriose dans le monde. Cette maladie inflammatoire liée à l’endomètre, la muqueuse qui recouvre la paroi interne de l’utérus, est ssociée aux cycles menstruels. La pathologie se caractérise par la présence de tissus endométriaux en dehors de l’utérus. Alors qu’on a longtemps cru que le meilleur moyen de traiter l’endométriose était de pratiquer une opération chirurgicale laparoscopique pour retirer les tissus endommagés, des chercheurs de l’université d’Oxford et de l’université d’Edimbourg assurent dans un article du Guardian que l’opération ne serait pas aussi efficace que l’on pensait et pourrait même aggraver les douleurs pour certaines patientes.
Endométriose : « Les patientes ne vont pas toujours mieux avec la chirurgie »
« Nous constatons que les patientes ne vont pas toujours mieux avec la chirurgie, et ceux qui se sentent mieux ressentent cette amélioration souvent pendant une très courte…