L’Ansm vient de le confirmer dans un communiqué : Androcur®, traitement hormonal, et ses génériques sont bien associés à un risque de méningiome. Une fiche d’informations devra être remise par les prescripteurs à leurs patients.

Depuis les années 80, Androcur®, mis au point par le Laboratoire Bayer, était prescrit à des patients victimes d’hyperpilosité, d’acné ou encore pour atténuer les effets secondaires du cancer de la prostate. Sur la sellette depuis fin 2018, l’acétate de cyprotérone, commercialisé sous le nom Androcur®, a de quoi inquiéter : ce traitement hormonal multiplierait le risque de méningiomes, tumeurs cérébrales.

Depuis cette découverte l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) poursuit ses actions pour renforcer la prise de conscience des patients et de l’ensemble de la population. « Des courriers d’informations sont actuellement adressés aux professionnels de santé et aux patients ayant respectivement prescrit et reçu Androcur® ou ses génériques au cours des derniers 24…

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