Face aux risques de malformation neurologique pour les enfants exposés au valproate pendant la grossesse, l’ANSM a saisi l’Agence européenne des médicaments et confirme de nouvelle mesures de sécurité et une interdiction de le prescrire aux femmes en âge d’avoir des enfants.
Depuis 2015, déjà le valproate (Depakine®) inquiète l’ANSM à cause des risques de malformations entraînés sur le développement des enfants exposés in utero au médicament. Désormais, l’agence du médicament le confirme dans un communiqué du 12 juin 2018 : « le valproate est interdit pendant la grossesse et ne doit plus être prescrit aux filles, adolescentes et femmes en âge de procréer (sauf circonstances exceptionnelles. » Ce traitement est prescrit en cas d’épilepsie et d’épisodes maniaques des troubles bipolaires.
Ne pas arrêter le traitement sans en parler à son médecin
L’ANSM explique que « c’est un tératogène puissant pouvant entraîner plus de 10% de risques de malformations et/ou de troubles neuro-développementaux chez les enfants exposés pendant la grossesse. » Malgré leur mise en garde, l’ANSM ayant constaté en juillet 2017 un recours encore trop important au valproate avait décidé de le contre-indiquer chez les femmes enceintes. Juste après l’ANSM a également saisi l’…