Selon une étude franco-américaine publiée lundi 24 septembre 2018 dans la revue scientifique américaine PNAS, un microbiote altéré serait une des causes possibles de l’apparition d’allergies cutanées.
Deux biologistes du CNRS à Lyon ont étudié des souris au microbiote intestinal (ou flore intestinale) altéré qu’ils soupçonnaient de favoriser l’apparition d’allergies cutanées. Selon l’étude franco-américaine publiée le 24 septembre 2018 dans la revue PNAS, l’absence d’un gène MAVS, acteur central de la détection des virus par le système immunitaire serait la cause d’une réaction allergique exacerbée. « Ce qui nous a étonné dans cette étude, c’est l’action à distance du microbiote intestinal », dans ce cas sur la peau, explique à l’AFP Marie-Cécile Michallet, l’une des auteures de l’étude. Ce déséquilibre de la flore intestinale suggère qu’une restauration de l’écosystème fragile des intestins pourrait soigner ce type d’allergie. « Principalement, ces données indiquent que la manipulation du microbiote intestinal pourrait contribuer au développement de stratégies thérapeutiques pour le traitement des pathologies cutanées…