En Bretagne, un chercheur a découvert l’existence d’un ver marin dont les propriétés permettraient de prolonger la durée de vie des greffons, et ainsi améliorer le processus de transplantation d’organes.

Quatre heures pour un cœur, huit heures pour un poumon, trente-six heures pour un rein : ce sont les temps à ne pas dépasser entre le moment où ces organes sont prélevés et celui où ils sont greffés, au risque de voir la transplantation échouer. Un laps de temps très court donc, mais qui pourrait bientôt être étendu grâce aux trésors de la faune marine : sous le sable des plages bretonnes, un chercheur a découvert l’existence d’un ver marin capable de prolonger la durée de vie des greffons, rapporte le site de France Info.

Un super transporteur d’oxygène

Connu sous le nom d’arénicole, ce ver possède un organisme tout à fait extraordinaire : son hémoglobine est capable de transporter 40 fois plus d’oxygène que la nôtre, lui permettant de respirer même lorsque le niveau de la mer est au plus bas : « Ce ver arrête de respirer quand il est à marée basse, quand il est sur la plage, explique Franck Zal,…

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