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La France dépasse ses records d’antibiotiques en 2024 : un danger pour la santé

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Une augmentation de 5,4 % en un an : la France, deuxième plus gros consommateur d’antibiotiques en Europe en 2024

Selon une étude de Santé publique France, la consommation d’antibiotiques en France a repris un niveau comparable à celui d’avant la pandémie de Covid-19. Cette hausse représente un risque accru de développement de bactéries résistantes aux traitements.

En 2024, la consommation d’antibiotiques a augmenté de 4,8 % par rapport à 2023, avec 860 prescriptions pour 1 000 habitants, en ville et hors secteur hospitalier. La consommation exprimée en Doses définies journalières (DDJ) atteint 22,1 DDJ pour 1 000 habitants, soit une hausse de 5,4 % par rapport à l’année précédente.

Avec cette progression, la France se place au deuxième rang européen en matière de consommation d’antibiotiques. En 2022, selon une étude du Centre européen pour la prévention des maladies, elle occupait la quatrième place, derrière Chypre, la Grèce et la Roumanie.

La DDJ retrouve ainsi « des niveaux comparables à ceux d’avant la pandémie de Covid-19 (2019) », confirme Santé publique France dans son communiqué.

Une consommation plus élevée depuis 2019

Le niveau de 22,1 DDJ par 1 000 habitants n’avait pas été atteint depuis 2019. En 2020 et 2021, la consommation avait chuté, atteignant 18,1 et 19 DDJ, en raison des difficultés d’accès aux soins et des mesures sanitaires liées à la pandémie, comme les confinements et la réduction des consultations médicales.

La tendance s’est inversée en 2022, avec une reprise des infections hivernales et une augmentation des prescriptions. Au total, 27,2 millions de patients ont reçu au moins une ordonnance d’antibiotiques en 2024, représentant 40 % de la population civile.

Santé publique France souligne que la consommation varie selon l’âge et le sexe. La prescription chez les enfants a fortement augmenté au troisième trimestre 2024, en lien avec une activité épidémique importante concernant les infections virales, qui ne justifient normalement pas la prescription d’antibiotiques.

Les femmes sont davantage concernées, avec 54,7 % des prescriptions en DDJ et 57,5 % des prescriptions totales, alors qu’elles représentent 51,6 % de la population. Chez les personnes âgées de plus de 65 ans, ce sont plutôt les hommes qui sont plus souvent traités.

Les régions qui consomment le plus d’antibiotiques sont la Corse (26,1 DDJ pour 1 000 habitants), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (25,4), les Hauts-de-France (24,2) et l’Île-de-France (23,2). À l’inverse, la consommation est plus faible en Outre-mer, notamment en Guyane (12 DDJ) et à La Réunion (18,8), ainsi qu’en région Centre-Val de Loire (18,2).

Enfin, la consommation chez les dentistes reste stable (-0,2 %), tandis qu’elle augmente chez les médecins généralistes (+6,5 %) et spécialistes (+1,5 %).

Risque accru d’antibiorésistance

La forte consommation d’antibiotiques en France alarme Santé publique France, qui met en garde contre le développement de bactéries résistantes. L’usage excessif et parfois inapproprié des antibiotiques favorise cette résistance, ce qui complique le traitement des infections.

Dans son communiqué, l’organisme insiste sur l’importance de renforcer la sensibilisation des prescripteurs et des patients à un usage prudent des antibiotiques. La stratégie nationale 2022-2025, prolongée jusqu’en 2027, vise à réduire les prescriptions à un objectif de 650 pour 1 000 habitants, mais cet objectif reste encore éloigné.

« Nous sommes encore loin de l’objectif cible (…). Ainsi, continuer à mieux sensibiliser les prescripteurs et les patients est essentiel pour atteindre nos objectifs de santé publique », souligne la directrice générale de Santé publique France, le Dr Caroline Semaille.

Redressez votre poitrine naturellement avec ces 12 exercices simples

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Poitrine tombante : ces 12 exercices pour la redresser naturellement à la maison

De nombreuses femmes constatent, le matin devant le miroir, que leur décolleté est moins ferme. Le soutien-gorge ne remonte plus autant qu’avant, ce qui peut donner l’impression d’une poitrine tombante. Ce phénomène peut résulter de la grossesse, des variations de poids, de l’âge ou d’une posture inadéquate liée à une journée passée assise devant un écran. Ces changements se voient souvent sur la forme des seins.

Il est courant d’entendre qu’il suffirait de travailler les pectoraux pour améliorer la situation. En réalité, le maintien de la poitrine dépend de plusieurs éléments. La poitrine est principalement constituée de graisse, de glandes mammaires, de ligaments, et est posée sur les muscles du thorax, enveloppée dans une peau plus ou moins ferme. Comprendre ce que peuvent faire des exercices pour raffermir la poitrine permet de fixer des attentes réalistes et de choisir les bons gestes. Mais il est aussi important de connaître pourquoi la poitrine tombe et comment l’activité physique peut l’aider à mieux se maintenir.

Ce qui se passe réellement sous la peau

Avec le temps, les ligaments qui soutiennent les seins se distendent. La peau perd de son élasticité, et le volume de graisse peut fluctuer, ce qui donne cette impression de poitrine tombante. La grossesse, l’allaitement, une perte de poids rapide, le tabac, l’exposition au soleil sans protection ou un soutien-gorge inadapté accentuent ce relâchement. Il est important de noter que les seins ne contiennent pas de muscles, ils ne peuvent donc pas se contracter comme ceux des bras ou des jambes.

En revanche, l’activité physique peut renforcer les muscles du haut du corps, notamment les pectoraux, le dos et les épaules. Ces muscles jouent un rôle de soutien naturel. En les renforçant et en améliorant la posture, la poitrine semble plus haute, le buste plus ouvert, et le décolleté mieux dessiné. Les exercices pour remonter la poitrine visent donc principalement à tonifier le haut du corps et à repositionner la cage thoracique dans une posture plus fière.

12 exercices pour raffermir et redresser la poitrine à la maison

Bonne nouvelle : il est possible de travailler chez soi pour redresser sa poitrine naturellement, sans salle de sport. Avec un tapis, un mur, une chaise, et éventuellement deux petites bouteilles d’eau à la place des haltères, vous pouvez effectuer plusieurs exercices. L’objectif est de renforcer les pectoraux, le dos et d’améliorer la posture pour créer un soutien musculaire efficace, tout en évitant de forcer sur les articulations.

  • Pompes contre le mur : debout face à un mur, mains à hauteur de la poitrine, pliez les coudes pour rapprocher le buste du mur puis repoussez. Idéal pour débuter sans trop solliciter les poignets.
  • Pompes au sol sur les genoux : en appui sur les mains et les genoux, corps aligné, descendez la poitrine vers le sol en gardant les coudes près du buste. Cet exercice sollicite fortement les pectoraux.
  • Pompes classiques : en appui sur les pointes de pieds, descendez la poitrine en pliant les coudes, pour un travail plus intense de la poitrine, des bras et des muscles abdominaux.
  • Développé couché avec haltères ou bouteilles : allongée sur le dos, bras fléchis de chaque côté de la poitrine, poussez les charges vers le plafond puis redescendez lentement. Cet exercice permet de galber le haut du buste.
  • Écarté couché : allongée, bras tendus au-dessus de la poitrine, ouvrez les bras de chaque côté puis ramenez-les, pour étirer et renforcer toute la zone pectorale.
  • Pullover avec une charge : allongée sur le dos, bras tendus au-dessus de la poitrine, laissez descendre la charge derrière la tête puis ramenez-la. Cela travaille à la fois les pectoraux et le dos.
  • Dips sur chaise : mains posées sur le bord d’une chaise stable, pieds devant vous, fléchissez les coudes pour descendre les fessiers, puis remontez. Attention à ne pas creuser exagérément les épaules.
  • Pression des paumes contre la poitrine : debout ou assise, mains jointes en prière au niveau du sternum, pressez fortement les paumes l’une contre l’autre en gardant les épaules basses.
  • Pression des paumes bras tendus : bras tendus devant vous, mains l’une contre l’autre, poussez et relâchez plusieurs fois pour activer les muscles profonds, sans matériel.
  • Rowing buste penché : légèrement penchée en avant, dos droit, tirez les coudes vers l’arrière pour rapprocher les omoplates. Cela ouvre instantanément la poitrine.
  • Posture du cobra au sol : allongée sur le ventre, mains près des épaules, décollez doucement la poitrine en ouvrant le thorax, sans forcer sur le bas du dos, pour étirer l’avant du corps.
  • Auto grandissement contre un mur : dos plaqué au mur, nuque, épaules et bassin en contact, respirez profondément en imaginant votre tête se hisser vers le plafond. Idéal pour corriger une posture voûtée.

Pour chaque mouvement, respirez de façon fluide, contrôlez bien vos gestes et arrêtez si une douleur aiguë apparaît. Il ne s’agit pas de vous épuiser, mais de créer une routine d’exercices pour renforcer et remonter la poitrine que vous pourrez répéter régulièrement.

Organiser vos séances et quelques astuces pour un buste plus haut

Vous pouvez planifier trois à quatre séances par semaine en alternant les types d’exercices. Par exemple, une séance peut combiner plusieurs pompes ou développé couché, des exercices pour le dos, et des postures statiques comme la pression des paumes. Une autre séance privilégiera le renforcement du dos et l’ouverture de la cage thoracique avec le rowing et la posture du cobra. Ces pratiques contribuent rapidement à donner une apparence de poitrine plus haute, aussi bien sur les photos que dans le miroir.

Pour soutenir ces efforts, quelques habitudes simples peuvent faire la différence : terminer la douche par un jet d’eau tiède suivi d’un jet plus frais sur le buste, réaliser des massages réguliers avec une huile végétale en mouvements circulaires, hydrater la peau du décolleté quotidiennement, et porter un soutien-gorge bien ajusté. En cas d’antécédents médicaux, de douleurs persistantes ou après une grossesse, il est conseillé de consulter un professionnel de santé avant de débuter un programme intensif. Ces conseils doivent rester adaptés à votre confort et à votre confiance en vous.

Le vaccin HPV : la clé pour prévenir le cancer du col de l’utérus

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Le vaccin contre le HPV, une prévention efficace contre le cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l’utérus demeure un problème majeur de santé publique. Il est presque toujours causé par une infection persistante à certains types de papillomavirus humains (HPV) à « haut risque ». Selon l’Institut national du cancer (INCa), en France, chaque année, 6 400 cas de cancers sont liés à ces virus. Parmi eux, un quart concerne des hommes, et environ 1 000 personnes en décèdent chaque année.

Dans 60 % des cas, l’infection par le HPV survient au début de la vie sexuelle. C’est pourquoi la vaccination est recommandée dès l’âge de 11 ans, chez les filles comme chez les garçons. Elle permet de prévenir l’infection par les souches virales les plus oncogènes, évitant ainsi l’apparition de lésions précancéreuses, puis de cancers à long terme.

Une étude large sur l’efficacité du vaccin

Pour mesurer l’impact du vaccin sur le taux de cancer, des chercheurs de l’institut Cochrane, en Grande-Bretagne, ont réalisé une méta-analyse regroupant 225 études. Au total, plus de 332 millions de personnes ont été incluses. Les résultats sont encourageants : ils confirment que, avec le temps, le vaccin joue un rôle clé pour réduire la progression vers un cancer.

Particulièrement efficace lorsque la vaccination intervient avant la première exposition au virus, l’étude montre que les filles vaccinées avant 16 ans ont 80 % moins de risques de développer un cancer du col de l’utérus que celles non vaccinées. La sécurité du vaccin est également soulignée : les effets indésirables sont légers, principalement locaux, et aucune réaction grave n’a été signalée. L’efficacité du vaccin HPV est désormais confirmée non seulement pour prévenir les lésions précancéreuses, mais aussi, dans certains cas, pour réduire l’apparition du cancer.

Une couverture vaccinale encore insuffisante en France

Malgré ses bénéfices, la vaccination reste peu répandue en France. Selon la Haute autorité de santé (HAS), en 2024, seulement 48 % des filles et 24,5 % des garçons de 16 ans ont reçu un schéma complet de deux doses. Ces chiffres sont bien en dessous de l’objectif national de 80 % chez les adolescents et de l’objectif mondial de l’OMS, fixé à 90 % chez les jeunes filles de 15 ans.

Concernant les autres cancers liés au HPV, comme ceux de la vulve, de l’anus ou du pénis, le vaccin semble également efficace. Toutefois, les preuves sont moins solides, en raison du nombre plus limité d’études, ces cancers étant plus rares.

Source : Effects of human papillomavirus (HPV) vaccination programmes on community rates of HPV‐related disease and harms from vaccination, Cochrane library, novembre 2025.

Le tabagisme léger met-il votre cœur en danger ? Les chercheurs tirent la sonnette d’alarme

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Une étude sur le tabagisme léger et ses risques pour le cœur

Des chercheurs du Centre pour la prévention des maladies cardiovasculaires de l’Université Johns Hopkins, aux États-Unis, ont mené une large étude. Ils ont analysé 22 recherches regroupant plus de 300 000 participants pour évaluer l’impact du tabagisme « léger » sur la santé cardiovasculaire.

Pendant près de 20 ans, l’équipe a enregistré plus de 125 000 décès et 54 000 événements liés au cœur, comme des infarctus, des AVC ou des insuffisances cardiaques. Les résultats, publiés dans la revue PLOS Medicine, montrent que même fumer entre 2 et 5 cigarettes par jour augmente significativement les risques pour le cœur et la mortalité.

Un risque accru même avec peu de cigarettes

Les chercheurs précisent que fumer seulement 2 à 5 cigarettes par jour augmente d’environ 50 % le risque d’insuffisance cardiaque et de 60 % le risque de décès pour toutes causes confondues, par rapport aux non-fumeurs. Ils soulignent que ce risque diminue principalement dans la première décennie après l’arrêt du tabac, et continue de diminuer tant que la personne reste abstinente.

Ils en concluent que réduire sa consommation de cigarettes n’offre pas les mêmes bénéfices qu’arrêter complètement de fumer. Cependant, malgré une baisse progressive du risque, certains anciens fumeurs conservent un risque cardiaque plus élevé que les non-fumeurs, jusqu’à trente ans après avoir arrêté de fumer.

Il n’existe pas de « zone sans risque »

Les chercheurs américains insistent sur le fait qu’il s’agit de l’une des plus vastes études sur le sujet, utilisant des données de qualité issues de la littérature épidémiologique cardiovasculaire. Selon eux, il n’y a pas de « zone sûre » où le tabac présenterait peu de dangers.

Fumer seulement deux cigarettes par jour reste associé à un risque accru pour le cœur et à une mortalité plus élevée. Les scientifiques insistent : « Même de faibles doses de tabac entraînent des risques cardiovasculaires importants. » Ils recommandent donc d’arrêter de fumer dès que possible pour réduire ces risques.

Source : Association between cigarette smoking status, intensity, and cessation duration with long-term incidence of nine cardiovascular and mortality outcomes: The Cross-Cohort Collaboration, Plos One, novembre 2025

Ralentir le vieillissement : découvrez comment votre mode de vie influence votre âge biologique

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Le temps qui passe détermine l’âge chronologique d’une personne, mais son âge biologique dépend de l’état de son métabolisme. Ce dernier peut être influencé par le mode de vie et les choix personnels.

Différents facteurs tels que le sommeil, l’alimentation, l’exposition à la pollution ou encore l’activité physique peuvent affecter cet âge biologique. Bien qu’il n’existe pas de méthode universellement reconnue pour le mesurer, plusieurs médecins affirment pouvoir ralentir leur vieillissement intérieur. Par exemple, le Dr Michael Roizen, anesthésiste et responsable du bien-être à la Cleveland Clinic, indique avoir réduit son âge biologique de 20 ans, le ramenant à environ 58 ans. Il partage ses conseils dans ce domaine.

1. Favoriser les aliments entiers

Le régime méditerranéen, aussi appelé régime crétois, s’inspire des habitudes alimentaires des populations de la Méditerranée. Il privilégie la consommation de fruits, légumes, légumineuses, protéines maigres et produits laitiers faibles en matières grasses. Ce régime valorise aussi le partage des repas en famille ou entre amis, dans une ambiance détendue.

Les bienfaits de cette alimentation sont nombreux. Elle contribue à renforcer le système immunitaire, à protéger le cœur et à diminuer les risques de diabète de type 2, d’obésité et de cholestérol mauvais. Selon le Dr Roizen, ses principales sources de protéines animales sont la truite et le saumon, riches en vitamine D et en acides gras oméga-3.

2. Manger un gros petit-déjeuner, un dîner léger

Selon un adage populaire, il faut manger comme un roi le matin, comme un prince à midi, et comme un pauvre le soir. Le Dr Roizen pratique l’inverse : il fait un gros repas au déjeuner et un dîner léger. Des études montrent que le métabolisme est plus actif le matin, ce qui permet de brûler davantage de calories en début de journée.

Les recommandations officielles conseillent que le petit-déjeuner représente environ 25 % de l’apport calorique journalier, le déjeuner 40-45 %, la collation 5 % et le dîner 25-30 %. Manger léger le soir favorise une meilleure digestion et un sommeil plus réparateur. Le médecin nutritionniste Laurent Chevallier explique qu’un dîner léger, mais équilibré, aide à mieux dormir et évite les fringales nocturnes.

Un dîner idéal pourrait comporter une portion de protéines (100 à 150 g), des légumes, un peu de féculents ou de légumes secs, un yaourt, un fruit frais ou en compote. Il doit rester raisonnable en quantités et éviter les aliments frits ou riches en mauvais gras.

3. Imiter les effets du jeûne une fois par mois

Depuis plusieurs années, le Dr Roizen suit un régime de longévité élaboré par le professeur Valter Longo, de l’Université de Californie du Sud. Ce programme consiste à limiter ses calories pendant cinq jours par mois pour imiter les effets du jeûne. La réduction calorique doit être d’environ la moitié des besoins quotidiens, soit moins de 1000 calories par jour, en privilégiant légumes et oléagineux.

Selon l’étude de Longo, cette pratique pourrait faire baisser l’âge biologique de 2,5 ans en seulement trois mois. Lors de cette période, les participants consommaient environ 1000 calories le premier jour, puis environ 700 calories du deuxième au cinquième jour.

4. Respecter une fenêtre alimentaire entre 11h et 19h

Le Dr Roizen pratique également le jeûne intermittent, en ne mangeant qu’entre 11 heures et 19 heures. Bien que cette méthode fasse encore débat dans le milieu médical, il affirme ressentir une amélioration de son énergie, de son sommeil et de sa vitalité. Il souligne qu’après 16 heures de jeûne, il se sent en pleine forme et beaucoup plus énergique.

Conseils supplémentaires

Un autre médecin américain, le Dr Mark Hyman, partage également ses astuces de longévité. Il affirme avoir un âge biologique de 40 ans alors qu’il en a 64. Chaque matin, il commence par une séance de méditation, puis boit un café. Il pratique aussi la musculation pour maintenir sa santé musculaire et éviter les douleurs dorsales. Son petit-déjeuner favori comprend des fruits rouges, des graines de chia et de chanvre.

Découvrez comment la lumière naturelle régule votre sommeil et votre santé

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Comment la lumière naturelle influence le rythme circadien

Le rythme circadien est un cycle biologique d’environ 24 heures qui régule plusieurs fonctions du corps, telles que le sommeil, l’appétit, la production d’hormones et la digestion. La lumière naturelle joue un rôle essentiel en tant que principal synchroniseur de ce rythme. Lorsqu’elle pénètre dans nos yeux, elle influence la production de mélatonine, une hormone qui favorise le sommeil, ainsi que celle d’autres hormones impliquées dans la digestion.

Une exposition régulière à la lumière du jour permet de maintenir un rythme circadien équilibré. Cela favorise une digestion efficace et un métabolisme optimal. À l’inverse, un manque de lumière naturelle peut entraîner des troubles du sommeil, une mauvaise régulation hormonale, et des problèmes digestifs.

Les effets de la lumière naturelle sur la production d’hormones liées à la digestion

La mélatonine et ses rôles

La mélatonine est souvent associée au sommeil, mais elle intervient aussi dans la régulation de la digestion. Lorsqu’on s’expose à la lumière naturelle en journée, la production de mélatonine est limitée, ce qui aide à rester éveillé et alerte. En soirée, la baisse de lumière stimule la production de cette hormone, favorisant un sommeil réparateur.

Un sommeil de qualité est crucial pour une bonne digestion. Lorsqu’on dort bien, le corps régule mieux la production d’acides gastriques et d’enzymes digestives, facilitant la dégradation des aliments et leur absorption.

La sérotonine, un autre acteur clé

La lumière naturelle stimule également la production de sérotonine, souvent appelée « hormone du bonheur ». Cette hormone joue un rôle dans la régulation de l’appétit et du transit intestinal. Une exposition régulière à la lumière du jour augmente ses niveaux, ce qui peut améliorer la motilité intestinale et diminuer certains troubles digestifs comme le syndrome de l’intestin irritable.

Impact de la lumière naturelle sur l’alimentation et le comportement alimentaire

En plus de ses effets hormonaux, la lumière naturelle influence nos habitudes alimentaires. Lorsqu’on est exposé à la lumière du jour, on tend à adopter des horaires de repas plus réguliers et équilibrés. Cela contribue à une meilleure digestion et à la gestion du poids.

Par exemple, prendre ses repas en pleine lumière naturelle, comme lors d’un déjeuner en extérieur ou près d’une fenêtre bien exposée, facilite la digestion. La lumière du jour peut également réguler l’appétit, en évitant la surconsommation souvent liée à la dépression saisonnière ou à une faible luminosité.

Les bienfaits de la lumière naturelle pour la santé digestive

  • Amélioration du transit intestinal : une exposition régulière à la lumière naturelle aide à réguler la motilité intestinale, limitant la constipation.
  • Réduction des troubles digestifs : la lumière naturelle contribue à équilibrer les hormones, ce qui peut atténuer des problèmes comme le reflux gastro-oesophagien ou le syndrome de l’intestin irritable.
  • Meilleur sommeil et récupération : un sommeil de qualité, favorisé par une bonne exposition à la lumière, aide à la régulation de la digestion et à la réparation des tissus digestifs.
  • Favoriser une alimentation saine : la lumière naturelle encourage des horaires de repas réguliers et une alimentation équilibrée, essentielle pour une bonne digestion.

Conseils pour profiter pleinement de la lumière naturelle au quotidien

  • S’exposer à la lumière du matin : ouvrir les fenêtres ou sortir quelques minutes le matin pour stimuler le rythme circadien et favoriser une digestion optimale.
  • Passer du temps en extérieur : pratiquer des activités en plein air, comme la marche ou le jardinage, augmente l’exposition à la lumière naturelle.
  • Optimiser son espace intérieur : organiser son environnement pour bénéficier d’un maximum de lumière naturelle, en utilisant des rideaux légers ou en plaçant les zones de repas près des fenêtres.
  • Réduire l’éclairage artificiel en soirée : limiter l’utilisation des écrans et des lumières artificielles au moins une heure avant le coucher pour favoriser la production de mélatonine et un sommeil réparateur.

Prendre en compte les saisons et la localisation géographique

La quantité de lumière naturelle varie selon les saisons et la position géographique. En hiver, avec des jours plus courts, il peut être utile d’utiliser des lampes de luminothérapie pour compenser le manque de lumière naturelle, notamment pour ceux souffrant de troubles saisonniers. En été, profiter des longues journées permet de s’exposer davantage à la lumière du jour, ce qui est bénéfique pour la régulation de la digestion.

Un nouveau traitement révolutionne la lutte contre le glioblastome

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Un essai clinique européen ouvre la voie à un traitement innovant contre le glioblastome

Le glioblastome est la forme la plus agressive et la plus courante des cancers du cerveau. En France, environ 3 500 personnes sont diagnostiquées chaque année, principalement des personnes âgées, selon le groupe ELSAN. Cette tumeur se développe à partir des cellules gliales, essentielles au bon fonctionnement du système nerveux central. Lorsqu’elles se multiplient de manière incontrôlée, elles forment une masse tumorale qui envahit le tissu cérébral et perturbe gravement les fonctions cognitives et motrices.

Le caractère très invasif du glioblastome rend son traitement particulièrement difficile. La tumeur se propage rapidement dans le cerveau, rendant presque impossible une ablation totale par chirurgie. Après le diagnostic, la chirurgie est généralement la première étape du traitement, visant à retirer autant de tissu tumoral que possible, tout en conservant les zones cérébrales vitales. En France, la survie médiane après un diagnostic est d’environ 15 mois. Malgré des perspectives limitées, la recherche continue d’ouvrir de nouvelles voies pour améliorer la prise en charge de cette maladie.

Un nouveau traitement en phase d’expérimentation

Depuis février 2024, un essai clinique international est en cours, impliquant le Centre de cancérologie UPMC Hillman à Pittsburgh et le CHU de Lille, où l’étude vient de débuter. Cette innovation est portée par la start-up Hemerion, spécialisée dans le développement de traitements pour le glioblastome, qui a récemment reçu un trophée pour le caractère prometteur de cette approche.

Comment fonctionne cette nouvelle thérapie ?

Selon Maximilien Vermandel, président et cofondateur d’Hemerion, ce traitement consiste à administrer aux patients une molécule photosensible qui se fixe uniquement sur les cellules tumorales. Lorsqu’elle est activée par un laser, la molécule détruit ces cellules. Concrètement, « partout où la lumière passera dans le cerveau, les cellules tumorales seront éliminées », explique-t-il.

Les objectifs et premiers résultats

Ce traitement vise à prolonger la survie des patients et à limiter les récidives. Maximilien Vermandel précise qu’il souhaite « démultiplier le délai entre la chirurgie et la récidive ». Actuellement, celle-ci survient généralement dans les 6 à 7 mois, alors que les premiers patients ont vu leur récidive retardée de 17 mois grâce à cette technique. Ces premiers résultats sont encourageants, d’autant plus qu’ils sont obtenus lors de l’opération, sans affecter la qualité de vie des malades.

Un espoir pour l’avenir

« C’est une thérapie dans laquelle nous, oncologues, plaçons beaucoup d’espoir »,

Actuellement, douze patients participent à cet essai. Selon le professeur Nicolas Reyns, co-inventeur du traitement, il s’agit d’un progrès important. Il espère que le glioblastome pourra devenir une maladie chronique, avec une survie prolongée, et que cette approche sera reconnue comme faisant partie du standard de soins.

Ce double essai, mené à la fois aux États-Unis et en Europe, permet de travailler de concert avec les réglementations sanitaires des deux continents. Selon le directeur médical d’Hemerion, cela constitue un avantage pour les discussions à venir. La mise sur le marché de cette thérapie pourrait intervenir d’ici 2030, bénéficiant à environ 32 000 personnes en Europe et aux États-Unis. Si le glioblastome reste un défi majeur, ces avancées laissent entrevoir de nouvelles possibilités pour offrir aux patients des traitements plus efficaces et une meilleure qualité de vie.

Grippe en hausse : le masque de retour pour vous protéger

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Appel au port du masque face à la montée de la grippe

Le ministère de la Santé insiste sur la nécessité de remettre le masque en France. La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a lancé un appel clair : « S’il vous plaît, on remet les masques ». Elle souligne que ce geste simple reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe.

Une épidémie en forte progression

La grippe se répand rapidement dans toutes les régions françaises. Santé publique France prévoit un pic épidémique entre le 22 et le 28 décembre, juste avant Noël. La situation devient critique avec l’apparition du variant K, une mutation du virus H3N2. Ce nouveau variant, plus transmissible et plus robuste, risque de surcharger les hôpitaux déjà sollicités.

Les recommandations du gouvernement

Pour limiter la propagation, la ministre recommande le port du masque dans les lieux clos et fréquentés, comme les centres commerciaux, supermarchés, musées, ainsi que dans les transports en commun (métro, bus, trains, avions). Elle insiste également pour le porter dès l’apparition des premiers symptômes d’un rhume, tels que toux, mal de gorge ou fièvre. La ministre rappelle que le civisme consiste à porter un masque dès qu’on est malade ou qu’on se trouve dans un endroit à risque.

Elle précise que ce geste simple permet de protéger les autres, notamment les personnes vulnérables. La ministre rappelle également l’importance des trois gestes barrières : le port du masque, le lavage régulier des mains, et l’aération des pièces.

Une situation rassurante malgré la vigilance

Concernant le variant K, la ministre indique qu’il est plus transmissible, mais que le vaccin actuel reste efficace pour prévenir les formes graves. À ce stade, il n’y a pas lieu de s’alarmer, mais la prudence doit rester de mise.

Le masque, un pilier de la prévention

Jusqu’ici, le port du masque était une recommandation. Aujourd’hui, il redevient une mesure centrale pour éviter des restrictions plus strictes. Depuis la mi-novembre, il est obligatoire dans les établissements de santé et médico-sociaux, comme les hôpitaux et les EHPAD. En combinant cette obligation et l’appel au civisme dans l’espace public, le ministère souhaite freiner la transmission du virus avant les fêtes.

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