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Chordome : cette tumeur rare qui peut toucher tout le monde

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Le chordome est une tumeur maligne rare qui se développe dans les os. Elle touche moins d’une personne sur 100 000 habitants et demeure peu connue du grand public. Voici ce qu’il faut savoir sur cette maladie peu médiatisée.

Une maladie rare et peu fréquente

Le chordome concerne principalement les hommes à partir de 50 ans, mais il peut également survenir à tout âge. Selon Camille Decroix, co-fondatrice de l’association Vaincre le chordome, cette tumeur se développe à partir des cellules de la notochorde, une structure présente lors du développement de la colonne vertébrale. La notochorde disparaît normalement durant la grossesse, mais chez certains patients, des cellules de cette structure persistent et peuvent se transformer en tumeur.

Le chordome peut apparaître à trois endroits principaux du corps : le clivus (à la base du crâne), le sacrum (en bas de la colonne vertébrale) et la colonne vertébrale cervicale, thoracique ou lombaire. La répartition de ces localisations est la suivante : 35 % des cas au niveau du clivus, 45 % dans le sacrum, et 20 % dans le reste de la colonne vertébrale.

Des symptômes selon la localisation

Les symptômes varient en fonction de la zone affectée. Par exemple, une jeune femme ayant développé un chordome du clivus à 22 ans raconte avoir souffert de maux de tête très forts. Au début, on pensait à une sinusite, mais un scanner a révélé une tumeur. Lorsqu’un chordome se trouve au niveau du clivus, il peut également provoquer des troubles oculaires ou de la déglutition.

Pour le chordome du sacrum, les symptômes incluent des troubles urinaires, des douleurs dorsales ou des difficultés à s’asseoir. Ces signes apparaissent généralement plus tardivement. Les tumeurs du clivus mesurent souvent 2 ou 3 centimètres au moment du diagnostic, tandis que celles du sacrum peuvent atteindre jusqu’à 10 centimètres. Le diagnostic repose sur un scanner ou une IRM, mais une biopsie est généralement évitée, car elle pourrait disperser les cellules tumorales, qui sont fragiles.

Traitement et avancées médicales

Il n’existe actuellement aucun traitement médicamenteux spécifique pour le chordome. La prise en charge repose essentiellement sur la chirurgie, souvent suivie d’une protonthérapie, une forme de radiothérapie ciblée. L’espoir de la recherche est soutenu par des associations comme Vaincre le chordome, créée en 2018 pour informer, accompagner les patients et soutenir la recherche.

Le centre de référence en protonthérapie est l’Institut Curie, qui participe à des projets de recherche sur cette maladie. Selon l’état de la tumeur, la protonthérapie peut être adaptée, notamment pour des chordomes dédifférenciés, plus agressifs et plus sujets à récidive. Dans certains cas, après la chirurgie, cette thérapie n’est pas toujours recommandée.

Le service de neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière est spécialisé dans l’intervention sur le clivus et le sacrum. Pour les patients pédiatriques, l’association renvoie vers un professeur de l’hôpital Necker. Depuis sa création, Vaincre le chordome a accompagné plus de 200 patients.

Grève des médecins en janvier : ce que vous devez savoir

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Grève des médecins libéraux en janvier : à quoi faut-il s’attendre ?

Les syndicats de médecins libéraux ont annoncé leur intention de faire grève à partir du 5 janvier. Cette mobilisation vise à protester contre le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Plusieurs actions sont également prévues dans le cadre de ce mouvement.

Six syndicats de médecins ont confirmé leur opposition au projet de budget. Ils dénoncent une politique gouvernementale qui, selon eux, « piétine » leur profession. Ils estiment que jamais un gouvernement n’avait lancé autant d’attaques contre la médecine libérale en si peu de temps.

Le 26 novembre dernier, ces syndicats ont décidé d’unir leurs efforts pour une grève commune. Après avoir examiné le texte adopté par l’Assemblée nationale, ils ont choisi de maintenir leur mouvement de protestation. Certaines dispositions du projet restent en effet rejetées par les syndicats.

Vers une mobilisation nationale en janvier ?

Le texte du projet prévoit notamment « l’imposition d’amendes massives aux médecins qui n’utilisent pas le DMP », le dossier médical partagé accessible en ligne. Il évoque aussi une possible baisse des tarifs de l’Assurance maladie pour certains actes techniques.

Face à ces mesures, les syndicats ont décidé d’agir. Médecins pour demain a déjà appelé les cardiologues à suspendre la prise de rendez-vous depuis début décembre. Cette grève pourrait s’étendre à tous les médecins à partir de janvier.

Concernant la date des manifestations, un débat existe. Le syndicat Avenir Spé, regroupant les médecins spécialistes, privilégie la date du 7 janvier, tandis que Médecins pour demain envisage le 10 janvier. Avenir Spé a également demandé un arrêt des consultations et de la permanence en établissement de santé du 5 au 15 janvier.

Une mobilisation en mouvement, notamment vers Bruxelles

Le recours à l’arrêt de travail est une étape clé dans cette contestation. MG France a indiqué qu’elle saisirait le Conseil de l’Ordre des Médecins, puis potentiellement le Conseil constitutionnel. Elle considère que le projet de loi porté par le gouvernement contrevient à la liberté de prescription des médecins.

En attendant, le syndicat souhaite que la mention « sous réserve de validation par le médecin conseil » soit inscrite sur les arrêts de travail, afin de préserver la liberté des praticiens.

Une action spectaculaire se prépare également. Avenir Spé a appelé ses membres à « s’exiler » à Bruxelles à partir du 11 janvier. L’objectif est d’échapper à la réquisition des médecins par les autorités sanitaires. Selon Philippe Cuq, co-président du syndicat, plus de 2 000 médecins se sont déjà inscrits pour bénéficier des transports en bus et des hébergements réservés. La mobilisation reste organisée et ne semble pas prête de s’arrêter, malgré l’absence pour l’instant d’un préavis officiel de grève.

Silvio Garattini dévoile sa clé pour une vie longue et saine à 97 ans

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À l’âge de 97 ans, Silvio Garattini, un médecin italien renommé, partage ses conseils pour une vie longue et en bonne santé. Fondateur de l’Institut de recherche Mario Negri à Milan et expert en pharmacologie, il explique que sa bonne santé n’est pas le fruit du hasard.

Invité à l’émission de Rai 1 La volta buona, présentée par Caterina Balivo, il a résumé sa philosophie alimentaire en une phrase qui a fait le tour des médias italiens : « Je déconseille la viande rouge et le beurre. Manger peu est le secret de la longévité. » Il a aussi souligné que « le vin est cancérigène », une affirmation appuyée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui rappelle que la consommation d’alcool, même en petites quantités, comporte des risques pour la santé. Elle peut favoriser divers cancers, maladies cardiovasculaires, troubles digestifs, ainsi que des maladies du système nerveux et des troubles psychiques.

Une philosophie basée sur la modération

Avant cette déclaration devenue virale, Silvio Garattini était surtout connu dans le milieu médical. Né en 1928 à Bergame, il a étudié la médecine et la chimie à l’université de Milan. En 1963, il a créé l’Institut Mario Negri, un centre de recherche en biomédecine. Il a également dirigé l’Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer, siégé au Conseil supérieur de la santé et conseillé l’Organisation mondiale de la santé. Son parcours lui a valu plusieurs distinctions, dont la Légion d’honneur.

Il répète depuis des années que « un des secrets de la longévité est de manger peu ». Il ne recommande pas forcément le jeûne intermittent, précisant que ce n’est pas le moment de manger qui compte, mais la quantité totale ingérée. Selon lui, il est possible de répartir ses repas en cinq prises par jour, à condition de ne pas se lever de table en étant rassasié.

Les aliments à éviter selon Silvio Garattini

Chez lui, cette approche se traduit par une liste d’aliments qu’il déconseille. Lorsqu’on lui demande ce qu’il évite, il répond sans hésiter : « La viande rouge et le beurre, qu’il vaut mieux remplacer par de l’huile d’olive. » Il insiste aussi sur le fait que, pour le cerveau, une dose quotidienne de sucre peut être bénéfique.

Cependant, cette vision soulève le débat chez certains professionnels de santé. L’infectiologue Matteo Bassetti met en garde contre des règles trop strictes, estimant que trop d’interdits peuvent décourager les patients et les pousser à abandonner leurs efforts en matière d’alimentation ou d’activité physique.

Faut-il vraiment supprimer la viande rouge et le beurre ?

Bien que la viande rouge soit riche en graisses saturées et en mauvais cholestérol, elle reste une source importante de protéines et de minéraux antioxydants, comme le cuivre et le magnésium. Plusieurs études ont montré qu’une consommation excessive peut augmenter le risque de certains cancers, tels que ceux du pancréas, de l’estomac ou du côlon. Il est donc conseillé de limiter la viande rouge à deux fois par semaine si vous souhaitez en consommer.

Quant au beurre, il contient une forte proportion d’acides gras saturés (environ 50 %). Sa consommation doit donc rester modérée pour préserver la santé cardiovasculaire. Il est recommandé de privilégier l’huile d’olive pour la cuisson.

Trouver votre sommeil parfait : la solution naturelle pour dormir plus longtemps

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Une alternative naturelle pour prolonger le sommeil

De nombreuses personnes dorment moins de sept heures par nuit, voire moins de six heures. En France, plus d’un tiers de la population souffre d’une dette chronique de sommeil, ce qui peut avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale. Il est généralement recommandé de dormir entre 7 et 9 heures pour rester en bonne santé. Face à ce problème, certains optent pour des médicaments comme les somnifères ou cherchent des solutions naturelles. Une nouvelle étude suggère qu’un jus à base d’un fruit particulier pourrait aider à augmenter la durée du sommeil.

Une étude sur un jus de cerise griotte

Des chercheurs ont mené une étude sur des sujets de plus de 50 ans souffrant d’insomnie chronique. Pendant deux semaines, les participants ont consommé 240 ml de cette boisson deux fois par jour. Après cette période, ils ont été invités à prendre un placebo, ou inversement. L’objectif était de vérifier si ce jus pouvait réellement améliorer la qualité et la durée du sommeil, tout en étudiant son mécanisme d’action au niveau moléculaire.

Les résultats prometteurs

Les résultats montrent que les huit participants ayant terminé l’étude ont vu leur temps de sommeil augmenter de 84 minutes, soit près d’une heure et demie supplémentaire. Ce jus, fabriqué à partir de cerise griotte, a permis cette amélioration. Contrairement à la cerise douce que l’on consomme en été, la griotte est acidulée et riche en composés actifs, notamment en procyanidines, de puissants antioxydants.

Comment cela fonctionne-t-il ?

En laboratoire, il a été démontré que la procyanidine B2 contenue dans le jus inhibe une enzyme appelée IDO, qui dégrade le tryptophane. En bloquant cette enzyme, le jus de cerise permet de préserver le tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine et de la mélatonine, deux hormones essentielles pour le sommeil.

Où trouver ce jus ?

Ce jus est disponible dans les magasins bio ou en rayons diététiques spécialisés, sous les noms de « Jus de Griotte » ou « Jus de cerise acide ». Il est important de choisir un produit sans sucres ajoutés. Au-delà de l’augmentation de la durée du sommeil, cette boisson aide aussi à améliorer la qualité du repos, en réduisant notamment les marqueurs inflammatoires dans l’organisme.

Une solution simple à la maison

Pour bénéficier de ces effets, il est conseillé de consommer 250 ml de jus de cerise griotte, deux fois par jour. Cette approche nutritionnelle pourrait particulièrement convenir aux seniors, car elle agit en profondeur sur la biochimie du cerveau, sans les effets secondaires des médicaments sédatifs.

Olivier Véran lance une émission révolutionnaire sur la santé et la tech

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Olivier Véran : le lancement de son émission sur la santé

Depuis début septembre, Olivier Véran anime l’émission Tech Care. Ce rendez-vous, consacré aux innovations médicales et technologiques, est diffusé sur la chaîne Mieux, créée par Michel Cymes. La chaîne est accessible sur les box internet et via l’application France.tv. L’objectif de l’émission est de donner du sens aux avancées dans le domaine de la santé, de partager des savoirs et de montrer comment la technologie change la façon de soigner. Elle met aussi en lumière ceux qui prennent des risques pour innover dans le secteur médical.

Olivier Véran a partagé sur Instagram sa motivation : « Voilà l’ambition de TechCare, l’émission que j’aurai le plaisir d’animer sur la chaîne Mieux aux côtés de Michel Cymes dès le mois de septembre« . Depuis son départ du gouvernement, il multiplie les interventions dans des podcasts et lors d’événements spécialisés, s’affirmant comme une voix influente dans le domaine des innovations médicales.

Une vidéo qui fait polémique sur les réseaux sociaux

Récemment, une courte vidéo a enflammé la toile. On y voit le journaliste Mehdi Jaziri aux côtés d’Olivier Véran. Ce moment, qui semble simplement amical, a été largement partagé sur X (anciennement Twitter). Rapidement, cette image a suscité de nombreuses réactions, souvent très critiques.

Certains internautes ont même spéculé sur une relation intime entre Jaziri et l’ancien ministre. D’autres ont accusé le journaliste d’afficher ouvertement ses opinions politiques. La controverse a rapidement pris de l’ampleur, alimentée par des commentaires haineux, des insinuations et des jugements hâtifs.

Le journaliste répond à la polémique

Selon le magazine Public, Mehdi Jaziri a voulu clarifier la situation. Il explique : « Il n’y a pas grand-chose à dire. Ce n’est qu’un selfie pris à la volée avec Olivier Véran, que j’ai eu l’occasion de recevoir il y a quelques semaines dans mon podcast« .

Il précise que leur relation ne date pas d’hier : « Nous nous connaissons par un engagement associatif. Nous sommes devenus amis« . Pour le journaliste, cette polémique reflète surtout un climat toxique. Il dénonce : « Tout ce bruit depuis hier, à cause d’un tweet lancé par des personnes d’extrême droite, relève du délire. Sans parler des commentaires remplis de haine« .

Combien faut-il de temps libre pour être vraiment heureux découvrez l’étude surprenante

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Une étude révèle combien de temps libre est nécessaire pour être heureux

Dans notre quotidien qui va vite, prendre du temps pour soi est essentiel. Ces pauses permettent de se reconnecter à nos besoins, de recharger notre énergie mentale et de réduire le stress. Lire, marcher, pratiquer le yoga ou simplement ne rien faire sont autant d’activités qui favorisent la déconnexion.

Cependant, si l’idée d’une vie sans contraintes peut sembler idéale, une nouvelle étude montre qu’un excès de temps libre peut nuire à notre bien-être. Publiée dans la revue American Psychological Association, cette recherche met en évidence que trop de temps libre ne garantit pas le bonheur.

Le temps libre, mais avec des limites

Les chercheurs reconnaissent que le lien entre temps libre et bien-être est réel. Cependant, ils avancent que disposer d’un temps de repos illimité n’apporte pas nécessairement la satisfaction. Quatre expériences ont été menées pour confirmer cette idée.

La première étude a analysé les journées de repos de plus de 22 000 Américains. Résultat : plus leur temps libre augmentait, plus ils se déclaraient heureux, mais seulement jusqu’à un certain point, soit environ cinq heures par jour. Au-delà, leur sentiment de bien-être commençait à diminuer.

Une autre étude a examiné les réponses de 14 000 travailleurs américains entre 1992 et 2008. La tendance était similaire : la satisfaction augmentait avec le repos, puis chutait après quelques heures supplémentaires.

Enfin, les chercheurs ont observé les habitudes de 6 000 internautes. Ceux ayant environ sept heures de temps libre par jour se sentaient moins productifs, moins heureux et plus stressés que ceux qui disposaient d’environ trois heures et demie. Cela suggère qu’il existe un seuil critique à ne pas dépasser pour favoriser le bonheur.

Un temps libre modéré, la clé du bonheur ?

Selon Marissa Sharif, docteure en marketing et professeure à la Wharton School, « nos résultats suggèrent que disposer de journées entières libres à remplir peut générer un mal-être. Il serait préférable de viser un temps libre modéré, à utiliser selon ses envies. »

Elle ajoute que, pour ceux qui disposent d’un temps libre important, comme à la retraite ou après avoir quitté leur emploi, il serait bénéfique de consacrer ce temps à des activités utiles, afin de préserver leur bien-être.

Source : American Psychological Association

Gagnez une heure de sommeil en combatant le jetlag social

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Lorsqu’on court après le temps, il est courant de sacrifier ses nuits de sommeil. Pourtant, il existe une solution simple pour améliorer la qualité de notre repos et gagner une heure de sommeil par nuit.

Le problème du « jetlag social »

Beaucoup de personnes ressentent une fatigue chronique due à une dette de sommeil, un phénomène appelé le « jetlag social ». Ce décalage invisible prive notre corps d’énergie au quotidien. En conséquence, la fatigue s’accumule et les nuits ne suffisent plus à réparer le corps.

Les causes de cette dette de sommeil

Selon le Pr Pierre Philip, chef du service de médecine du sommeil au CHU de Bordeaux, cette situation est principalement due aux contraintes sociales, notamment professionnelles. Après une journée de travail, beaucoup choisissent de se coucher tard pour avoir du temps pour eux. Ces heures de sommeil volées créent une dette que l’on tente de compenser le week-end, mais cela ne suffit pas à rétablir un rythme sain.

Une règle simple pour retrouver un rythme sain

La clé pour sortir de cette spirale est de fixer une heure de réveil régulière chaque jour. « L’horaire de lever doit être constant », insiste l’expert. En effet, même si l’on peut se réveiller à une heure précise avec un réveil, il est impossible d’imposer à son cerveau de s’endormir à une heure précise. La décision de quand la journée commence est donc essentielle.

Les bénéfices d’une routine régulière

En respectant une heure de réveil fixe, le corps s’ajuste naturellement. Cette régularité influence l’heure à laquelle la fatigue apparaîtra le soir suivant. Si vous avez une carence de sommeil, votre corps vous enverra un signal de besoin de repos plus tôt. Par exemple, si vous devez vous lever à 7 heures, il sera physiologique de s’endormir avant minuit pour respecter un besoin de 7 à 9 heures de sommeil pour la majorité des adultes.

Attention au week-end

Il est également important de maintenir cette régularité le week-end. Décaler son réveil de plus d’une heure peut être nuisible. « On sait qu’on double son risque de dépression, d’infection et qu’on augmente le risque métabolique », avertit le Pr Philip. Il est donc conseillé de garder un rythme stable tous les jours, car « un bon sommeil, c’est tous les jours ».

Ce conseil est donné par le Pr Pierre Philip, spécialiste du sommeil et auteur du livre « Antidéprime ».

Décembre : pourquoi vos allergies s’aggravent malgré la fin du pollen

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Vous avez peut-être remarqué que vous éternuez plus souvent en décembre. Bien que cette période soit souvent considérée comme la plus festive de l’année, l’hiver peut aussi aggraver les allergies. En effet, même si le pollen a disparu, le froid et les températures plus basses nous obligent à rester davantage à l’intérieur. Cela signifie souvent plus de temps dans des environnements où les allergènes sont plus présents, comme les acariens ou les animaux domestiques.

Parmi ces allergènes, il y en a un que l’on oublie souvent : le sapin de Noël. Traditionnel à cette saison, il peut libérer des moisissures dormantes une fois installé dans la maison. De plus, les décorations poussiéreuses peuvent aussi aggraver la situation. Le Dr Victoria Nguyen, allergologue à l’Université d’État de l’Ohio, explique comment éviter ces désagréments.

Les sapins fraîchement coupés plus susceptibles aux moisissures

Selon le Dr Nguyen, si vous choisissez un vrai sapin cette année, il est probable que vous éternuiez plus que d’habitude. Lorsqu’ils sont coupés, les sapins peuvent contenir des spores de moisissures dormantes. Une fois dans un intérieur chaud, ces spores s’activent, provoquant ce qu’on appelle parfois le « syndrome du sapin de Noël ».

Les symptômes peuvent varier : démangeaisons oculaires, éternuements, nez bouché, ou même difficultés respiratoires. Ces signes ressemblent à un rhume ou à la grippe, mais ils peuvent en réalité être liés à une rhinite allergique due aux moisissures présentes sur le sapin.

Une étude américaine a révélé la présence de 53 types différents de moisissures dans 26 sapins analysés. Plus le sapin reste longtemps dans la maison, plus la concentration de spores augmente, accroissant ainsi le risque de réaction allergique.

Comment réduire les risques ?

Il peut être difficile de renoncer à un vrai sapin, mais il existe des solutions pour limiter les risques. Selon Bryan Cummings, chercheur à l’Université de Drexel, les sapins artificiels ne sont pas totalement dépourvus de dangers. Ils peuvent libérer des composés chimiques, notamment des phtalates, qui rendent le plastique plus souple. Ces substances peuvent s’échapper dans l’air intérieur et provoquer des problèmes respiratoires ou allergiques.

Pour tous types de sapins, le Dr Nguyen recommande de bien les nettoyer avant de les installer. Il est conseillé de laver l’arbre et de le laisser sécher à l’extérieur. Par ailleurs, il faut également rincer les décorations poussiéreuses accumulées au fil des années et utiliser des purificateurs d’air pour améliorer la qualité de l’air intérieur.

En cas de premiers symptômes allergiques, il est important de consulter un médecin. Des traitements comme les antihistaminiques ou les sprays nasaux peuvent soulager. Si les allergies persistent chaque année, des options comme l’immunothérapie, sous forme de comprimés, d’injections ou d’autres formes, peuvent être envisagées. Toutefois, elles nécessitent un engagement sur plusieurs années pour être pleinement efficaces.

Grippe : l’épidémie frappe déjà la France, êtes-vous prêt ?

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Début anticipé de l’épidémie de grippe

Alors que l’hiver n’est pas encore arrivé, plusieurs régions françaises connaissent déjà le début de l’épidémie de grippe saisonnière. Selon Santé publique France, l’Île-de-France, la Normandie et la Nouvelle-Aquitaine ont déjà franchi le seuil épidémique. La majorité des autres régions sont pour leur part en phase pré-épidémique, à l’exception de la Corse.

Pour les territoires d’outre-mer, Mayotte est la première à être touchée, depuis la semaine précédente. La semaine du 30 novembre a été marquée par une augmentation significative des indicateurs de grippe dans toutes les classes d’âge.

Une progression précoce et rapide

Le bilan hebdomadaire de Santé publique France indique une « nette augmentation » des infections respiratoires. La situation semble évoluer plus tôt que lors des saisons précédentes, ce qui inquiète les experts. Marie-Anne Rameix-Welti, spécialiste à l’Institut Pasteur, précise que l’on commence à voir une montée des courbes épidémiques plus tôt que d’habitude.

Les voisins européens, comme l’Angleterre et l’Espagne, ont également enregistré des épidémies de grippe précoces cette année. La saison dernière a été particulièrement sévère, avec plus de 17 000 décès, contre une moyenne d’environ 10 000. Elle a aussi été marquée par une forte transmission chez les jeunes, notamment chez les bébés hospitalisés.

Les virus en circulation cette saison

Trois souches du virus de la grippe circulent habituellement : le A(H1N1), le A(H3N2) et la B. Cette année, Santé publique France observe une dominance des virus de type A, en particulier une augmentation du sous-type AH3N2 depuis la mi-novembre.

Contrairement à l’année dernière où ces trois virus co-circulaient, cette saison semble voir une prédominance du H3N2. La virologue Marie-Anne Rameix-Welti souligne que le virus H3N2 en circulation est du sous-clade K, un variant qui pourrait ne pas être bien reconnu par l’immunité de la population et serait moins efficacement couvert par le vaccin.

Le vaccin, une arme toujours essentielle

Bien que l’efficacité du vaccin contre la grippe ne soit jamais totale, il reste un outil clé pour limiter la gravité de la maladie. La vitesse à laquelle les virus mutent complique la précision du vaccin, fabriqué plusieurs mois à l’avance.

Cette année, les premières données montrent une efficacité plutôt rassurante. La mise en place de doses surdosées pour les personnes âgées, qui ont parfois du mal à produire une réponse immunitaire, contribue également à renforcer la protection.

Le vaccin permet de réduire le nombre de cas graves. Il est recommandé et pris en charge pour les populations à risque, comme les personnes âgées, celles souffrant de maladies chroniques ou encore les femmes enceintes. Il est également gratuit pour certains professionnels de santé ou l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois.

Pour les autres, comme les enfants et les adultes, la vaccination reste conseillée même si elle n’est pas entièrement remboursée. Marie-Anne Rameix-Welti insiste sur le fait que le bénéfice individuel et collectif est important : le vaccin évite une majorité de cas symptomatiques et limite la circulation du virus.

Une campagne de vaccination en hausse

Les efforts de vaccination semblent porter leurs fruits. À ce jour, près de 9,9 millions de doses ont été distribuées, soit une augmentation de 16 % par rapport à 2024. La part administrée par les pharmaciens a augmenté de 31 %. Le ministère de la Santé prévoit d’atteindre entre 12,5 et 13 millions de doses d’ici la fin de la campagne.

Face à certains stocks limités, le ministère a annoncé qu’il débloquera des réserves pour répondre à la demande croissante. La campagne semble ainsi mieux démarrer que l’année précédente, où la couverture vaccinale était moins importante.

GLP-1 pour maigrir : la solution miracle ou un danger caché ?

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Alors que l’Organisation mondiale de la santé a récemment recommandé l’utilisation d’injections pour perdre du poids afin de lutter contre l’obésité, une nouvelle série d’études et d’alertes soulève des préoccupations. Ces médicaments, appelés analogues du peptide-1 de type glucagon (GLP-1), sont considérés comme un outil puissant dans la prise en charge de l’obésité, mais ils présentent aussi des risques potentiels.

Les risques déjà identifiés

Les autorités sanitaires ont déjà averti sur plusieurs dangers liés à ces traitements. Parmi eux, des modifications du muscle cardiaque, des maladies oculaires graves ou encore des complications lors de la grossesse chez les femmes sous contraceptifs oraux. Récemment, c’est le volet psychiatrique qui a été mis en avant. La question est notamment posée en Australie : ces médicaments peuvent-ils provoquer ou accentuer des idées suicidaires chez certains patients ?

Les médicaments concernés

Les traitements à base de GLP-1 sont principalement utilisés pour traiter le diabète de type 2 et, plus récemment, pour aider à la perte de poids. Ils fonctionnent en réduisant à la fois la glycémie et l’appétit. Ces médicaments, comme le sémaglutide (connu sous les noms d’Ozempic, Wegovy ou Mounjaro), ont connu un grand succès, notamment auprès des célébrités. Cependant, ils peuvent entraîner des effets secondaires, tels que nausées, vomissements ou douleurs abdominales.

Une étude menée en 2024 avait déjà révélé un lien entre ces injections et une augmentation de 106 % des idées suicidaires. Face à la recrudescence de cas rapportés en 2025, l’administration australienne a publié un avertissement. Elle recommande aux patients prenant ces médicaments d’être attentifs à tout changement d’humeur ou de comportement.

Que faire si vous utilisez ces injections ?

Si vous êtes sous traitement avec un analogue du GLP-1 :

  • Informez immédiatement votre médecin en cas de dépression, d’aggravation d’un état dépressif, de pensées suicidaires ou de tout changement inhabituel d’humeur ou de comportement.
  • Ne pas arrêter le traitement sans l’avis d’un professionnel de santé. Un arrêt brutal peut avoir des conséquences sur votre santé physique et mentale. Toute décision doit être prise en concertation avec un médecin.

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