Une nouvelle espèce de tique serait responsable de fièvres hémorragiques potentiellement mortelles, annonce les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) des Etats-Unis, dans un rapport publié le 30 novembre 2018.
Des chercheurs américains s’inquiètent de la présence grandissante d’une espèce de tique appelée « tique indigène d’Asie » jusqu’ici absente du territoire. Les résultats de ce rapport publié le 30 novembre 2018 par les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC, Etats-Unis) révèlent qu’elle serait le vecteur de pathologies potentiellement mortelles. En Chine et au Japon où la tique était déjà implantée depuis quelques années, les scientifiques affirment qu’elle est responsable de la transmission du virus du syndrome de thrombocytopénie (SFTSV) qui provoque une fièvre hémorragique chez l’homme, et de celle de Rickettsia japonica, responsable de la fièvre jaune japonaise. Cette espèce est présente dans l’Est de la Chine, au Japon, en Corée et dans l’Est de la Russie. Elle s’est établie également en Australie, en Nouvelle Zélande et dans plusieurs îles du Pacifique. Cette tique a été plus récemment retrouvée accrochée à la peau d’un mouton en 2017 dans l’Etat du…